Aller au contenu principal

Filière
Veau sous la mère : une demande soutenue pour un produit "exceptionnel"

Le Paysan Tarnais a consacré un dossier à la filière "veau sous la mère". Une production qui a du mal à attirer les éleveurs et pourtant, les débouchés sont là et les conditions de travail progressent. Extraits.

 

Le veau sous la mère est une production typique du grand sud-ouest, depuis le limousin jusqu’au piémont pyrénéen. Aucune autre production semblable n’existe en Europe avec une organisation similaire en dehors d’un petit bassin de production en Allemagne. En France, le veau sous la mère souffre d’un déficit d’éleveurs. Il faudrait aujourd’hui environ 4 à 5 % d’éleveurs supplémentaires dans la production pour assurer la demande. Une situation rare en élevage. Seulement 6 % des veaux produits en France sont des veaux sous la mère.

 

Le rôle du label rouge dans la production de veaux sous la mère est central. Il a permis, selon les spécialistes de la filière, de conserver la production. Une règle d’exclusivité est imposée aux bouchers qui désirent entrer la filière aval en commercialisant du veau sous la mère. Ils ne peuvent pas vendre du veau de boucherie traditionnel sauf rare exception. Exemple avec Lionel Catala, qui a repris l’année dernière la boucherie-charcuterie familiale située à Graulhet. Le veau sous la mère, dans la famille Catala, c’est une passion. Le père de Lionel était déjà sous contrat label rouge. Pour le fils, c’était donc une évidence de continuer à travailler ce produit «exceptionnel».



90% de la viande de veau sous la mère commercialisée par la boucherie Catala provient de l’élevage de M. Guibaud de Fénols. Tendron, blanquette, poitrine… Une grande partie du veau est commercialisée au rythme d’un veau par semaine environ. «C’est un travail direct avec l’éleveur, en lien avec la coopérative du veau du Lauragais. C’est un gage de qualité, puisqu’en travaillant principalement avec un éleveur, nous avons une régularité dans la qualité de la viande. Et nous pouvons valoriser cette relation en boucherie. Nous connaissons l’élevage, comment les animaux sont élevés. Nous pouvons faire passer le message et faire connaître le produit.»

 

A l’heure actuelle 3 veaux sur 10 sont consommés dans le bassin de production. Les sept veaux restants sont expédiés ailleurs en France. La région parisienne compte à elle-seule 250 points de vente, essentiellement sous forme de boucheries artisanales. Peu à peu la filière s’est ouverte aux grandes et moyennes surfaces à partir du moment où elles disposent d’un rayon boucherie traditionnelle avec découpe devant le client.



Envie d'en savoir plus ? Lisez le Paysan Tarnais !
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout le Paysan Tarnais

Les plus lus

Un préfet à l'écoute des problématiques agricoles tarnaises

Les agriculteurs sensibilisent le nouveau préfet du Tarn, Laurent Buchaillat. Après la théorie en préfecture, place au terrain…

La Région répond aux inquiétudes de la profession tarnaise

Chambre d’agriculture, syndicats et autres OPA ont échangé avec les élus régionaux sur les aides et dispositifs d’aide de l’…

FCO 3 : une partie du Tarn passe en zone régulée

Un foyer de FCO 3 a été confirmé la semaine passée en Corrèze. Ainsi, de nouvelles règles s’appliquent pour une partie du Tarn…

Un nouveau préfet déjà à l'action dans le Tarn

Laurent Buchaillat a prévu de rencontrer l’ensemble des acteurs du territoire pour mieux s’imprégner des différents enjeux du…

Annie Genevard : une visite qui restera épizoodique

En visite dans le sud du département sur une exploitation bovine le lundi 4 novembre, la ministre de l’Agriculture Annie…

Arrachage : un dispositif pour compenser les pertes

La mesure de réduction définitive du potentiel viticole, dernièrement annoncée par le Ministère de l’agriculture, a suscité de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site le Paysan Tarnais
Consultez le journal le Paysan Tarnais au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal le Paysan Tarnais