Élevage
"Une des plus grandes fermes robotisées de France"
Jeudi dernier, le Gaec de la Montagne noire (Sorèze) a tenu sa journée “ferme ouverte”. L’occasion pour les Ets Oulmières de communiquer, entre autres, sur le sujet de la robotisation.
Jeudi dernier, le Gaec de la Montagne noire (Sorèze) a tenu sa journée “ferme ouverte”. L’occasion pour les Ets Oulmières de communiquer, entre autres, sur le sujet de la robotisation.
“Une visite d’exploitation, afin de présenter les enjeux économiques de la production laitière et les nouveaux robots.” C’est avec ces mots que Nicolas Candille, technicien laitier aux Établissements Oulmiere (Concessionnaire De Laval), a résumé la journée ferme ouverte organisée par l’entreprise, sur l’exploitation des 7 associés. L’événement a débuté mercredi, journée “privée” durant laquelle une centaine de personnes (utilisateurs, techniciens) s’est regroupée sur place : “C’était l’occasion de faire découvrir aux exploitants qui possèdent d’anciennes versions de robots les dernières nouveautés. Il y a eu de très bons échanges”, souligne Nicolas. Le lendemain, les portes de la ferme se sont ouvertes au grand public.
700 entrées sur la journée
Des particuliers, les éleveurs curieux de voir comment faire évoluer leur salle de traite, des exploitants du Tarn et d'ailleurs… l’événement a attiré beaucoup de monde jeudi dernier à Sorèze. Un événement rendu possible par les partenaires, et par la présence d’une dizaine de techniciens (Oulmière et De Laval France) sur le site. Pas moins de 700 entrées ont été recensées sur l’exploitation des 7 associés, qui découle d’un projet de fusion de trois fermes. L’endroit idéal selon le technicien pour regrouper le monde laitier : “On se devait de faire ça ici, sur une des plus grandes fermes robotisées de France. Pour moi, l’avenir de la production laitière passe par la robotisation et de bonnes données. La gestion du troupeau, c’est primordial, surtout pour une exploitation comme celle-ci.” Avec 6 robots pour plus de 325 vaches à la traite, les associés ont franchi le cap de l’investissement pour pallier aux besoins de leur activité : “On sait que c’est un métier délicat, dans lequel la maind'œuvre et le personnel se font rare parfois. Aujourd’hui, pour la rentabilité de l’éleveur, le robot de traite est une solution”, déclare Nicolas Candille.
Durant ces deux jours, les visiteurs ont pu se délecter d’un cassoulet préparé par un traiteur de Revel, le mercredi, avant de finir le repas sur du fromage “gentiment offert par la laiterie Sodiaal”. Le jeudi, ce sont des food-trucks, dont celui des Jeunes agriculteurs du Tarn, qui ont été chargés d’assurer le repas du midi.
Le saviez-vous ? C’est en mars 2008 que le premier robot de traite a été vendu sur le département du Tarn.