Syndical
"Une année chargée" pour la FDSEA
Trois questions aux co-présidents de la FDSEA 81, Marie-Line Bruel et Frédéric Florenchie, avant l’assemblée générale du syndicat du 20 février.
Trois questions aux co-présidents de la FDSEA 81, Marie-Line Bruel et Frédéric Florenchie, avant l’assemblée générale du syndicat du 20 février.
> Quel bilan tirez-vous de votre première année à la tête du syndicat ?
Marie-Line Bruel : “Tout au long de l’année, je trouve que l’on a su redynamiser le réseau et particulièrement depuis fin octobre, à partir de l’action des panneaux. Les cantons ont bien répondu présent sur les différentes actions, on s’est beaucoup vu pour préparer tout ça ainsi que sur place au moment des manifestations. Ça a permis d’échanger avec nos adhérents mais aussi avec des personnes qui se sont jointes à nous pour défendre la cause agricole. En 2023, nous avons maintenu la pression des sujets liés à l’eau, le GNR, la MHE, la question de nos revenus et notre volonté d’alléger les charges et la paperasse. Et nous avons réussi à faire bouger les lignes sur certains points mais ce n’est pas suffisant.”
Frédéric Florenchie : “Cela a été une année chargée et particulièrement vers la fin, avec les manifestations d’Albi et Toulouse. Les semaines étaient parfois chargées, même en étant deux à la présidence. Mais ce que je retiens, c’est que l’on a vu sur le terrain des adhérents qui se sont mobilisés et qu’on ne voyait pas forcément auparavant. Cela montre que l’on a réussi à faire bouger du monde et ça nous a permis de discuter et d’échanger. Avec le blocage à Albi, c’est la première fois que l’on faisait une manifestation aussi longue dans le département. Ensuite, on peut affirmer que l’on a une équipe de professionnels et d’administratifs de qualité, on avance dans le bon sens, même s’il y a des choses à améliorer.”
> Quels seront les sujets à suivre en 2024 ?
M-L.B : “Même si l’on a obtenu des réponses et qu’on a levé les blocages, le compte n’y est pas. On ne va pas baisser les bras en 2024 et on est prêt à revenir sur le terrain s’il le faut. On veut de la simplification administrative et de la simplification des normes, pour faciliter notre travail. On attendra aussi des réponses concrètes sur notre revenu, il faudra que ça rentre rapidement pour sauver nos exploitations.
F.F : “On suivra forcément les sujets liés aux annonces du Gouvernement et de l’Europe, comme sur l’eau, le GNR ou nos revenus. On l’a rappelé, ce n’est pas suffisant pour nous et on aimerait des mesures plus localisées, qui concernent directement nos exploitations tarnaises et occitanes. Il y a des paroles mais désormais, il nous faudra des actes concrets.”
> De quoi va traiter l’assemblée générale ?
M.L.B : “Le thème tournera logiquement autour de notre slogan “On marche sur la tête” et on insistera sur le fait que le compte n’y est toujours pas.”
F.F : “Nos secrétaires généraux reviendront également sur tout ce qu’il a été fait durant l’année. Dans le rapport d’orientation, nous présenterons aussi les annonces que l’on attend de la part du Gouvernement. Christophe Chambon, de la FNSEA, sera là également pour écouter nos revendications et répondre aux questions de la salle.”
Le programme de l’AG du mardi 20 février
9h30 : Accueil des adhérents par les co-présidents
9h45 : Présentation des comptes et du rapport du commissaire aux comptes
10h15 : Présentation du rapport d’activités
11h15 : Intervention de Christophe Chambon, “pas de transition sous pression”
11h45 : Présentation des orientations pour 2024
12h15 : Échange sur l’actualité syndicale avec la salle et Christophe Chambon
12h55 : Résultats de l’élection des membres de la Commission départementale statuts et conflits
13h : Clôture par le préfet du Tarn.