Préfecture

Un nouveau préfet déjà à l'action dans le Tarn

Nommé au début du mois par le Gouvernement, en remplacement de Michel Vilbois, le nouveau préfet du Tarn, Laurent Buchaillat, a pris officiellement ses fonctions ce lundi 21 octobre. Après un dépôt de gerbe au monument aux morts d’Albi, aux côtés de plusieurs élus locaux, il a accordé un temps d’échange à la presse locale pour se présenter et dévoiler ses projets d’action dans le département. Âgé de 54 ans et originaire de l’Ain, Laurent Buchaillat est diplômé de l’ENA et a occupé pendant plus de 15 ans plusieurs fonctions pour le ministère de l’Intérieur et de l’Économie. Après des expériences en préfecture régionale et départementale, il est nommé pour la première fois préfet dans le Cantal en août 2022, jusqu’à son départ pour le Tarn en octobre 2024. Parmi les dossiers sur lesquels le représentant de l’État souhaite mettre l’accent, “la sécurité, avec la lutte contre la délinquance et une plus importante prévention contre les accidents de la route, le développement économique, l’emploi et la cohésion sociale, l’accompagnement vers les différentes transitions, avec les sujets de l’eau ou de l’énergie, et l’accompagnement des élus du territoire dans la réalisation de leurs projets”.

"Un regard attentif" sur Sivens

En plus de la déclinaison des politiques publiques nationales, Laurent Buchaillat devra également composer avec la colère du monde agricole, qui ne cesse de croître. “Pour pouvoir mieux m’imprégner des enjeux du territoire, j’ai besoin de rencontrer tous les acteurs et voir comment ils pensent ce territoire. C’est ce que je vais notamment faire avec les agriculteurs et leurs représentants, que je prévois de rencontrer dans les jours qui viennent (ndlr : deux rencontres étaient prévues le mardi 22 en préfecture et le mercredi 23 octobre à Payrin Augmontel dans une exploitation). Les agriculteurs sont confrontés à des enjeux majeurs face auxquels il faut répondre et agir, et d’autant plus dans un département rural comme celui du Tarn.” Parmi les autres sujets brûlants, le nouveau préfet sera confronté à l’épineux dossier de l’A69. “Le chantier avance bien et je souhaite que le concessionnaire puisse achever tous les travaux dans les meilleures conditions possibles. Ce projet va permettre de désenclaver un territoire et favoriser son développement économique.” Idem pour le sujet de la vallée du Tescou, sur lequel il dit avoir un regard attentif et demande un peu de temps pour s’imprégner davantage des enjeux du projet, tout en rappelant que “l’accès à l’eau est une question majeure pour le département”.