Retraites : les anciens exploitants remontent au créneau
Les retraités interpellent de nouveau les parlementaires. À l’image de René Laganthe, Claude Lombard et Norbert Durand, reçus lundi 14 janvier par le sénateur Philippe Bonnecarrère à sa permanence.
Les retraités de la FDSEA remontent au créneau. Les anciens exploitants reprennent leurs bâtons de pèlerins pour aller sensibiliser les parlementaires tarnais à la revalorisation des pensions de retraites. À l’image de René Laganthe, Claude Lombard et Norbert Durand, reçus lundi 14 janvier par le sénateur Philippe Bonnecarrère à sa permanence, les retraités tarnais font état de leur «profond désarroi» suite aux annonces du président de la République du 10 décembre. «Pas un mot n’a été prononcé concernant les plus petites retraites. On a l’impression d’être des laissés-pour-compte alors que nous avons fait beaucoup pour nourrir la France et contribué à rendre notre balance commerciale excédentaire», souligne le président de la SDAE, René Laganthe.
Ce message, les retraités tarnais vont le délivrer de vive voix lors de rendez-vous avec les élus du territoire. Il est également doublé d’un courrier signé de la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, et du président de la SNAE, Jacques Dufrechou, adressé à tous les parlementaires français. Parmi les revendications exprimées, les élus nationaux demandent notamment l’indexation de la hausse des retraites sur l’augmentation des prix, et l’application immédiate de la pension minimale à 85% du smic, contre 75 % actuellement. Nombre d’anciens chefs d’exploitation agricoles doivent ainsi subsister avec environ 800 € par mois, tandis que leurs épouses touchent à peine plus de 500 € dans le même temps.
David Monnery
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