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Restauration collective
Quelles sont les exigences de la restauration collective

Dans le cadre du dossier consacré à la restauration collective, Thierry Garrigues, arboriculteur à Senouillac aux vergers du Bosquet témoigne de sa collaboration avec les collectivités, organismes ou établissements scolaires.

© Le paysan tarnais

Aux vergers du Bosquet, le travail avec la restauration collective, c’est une histoire qui dure depuis bientôt 20 ans. « En fait, nous nous sommes tournés vers eux quand nous avons fait le choix des différents circuits de commercialisation, explique Thierry Garrigues, l’arboriculteur installé à Senouillac. L’exploitation travaille aujourd’hui avec trois types de clients : les particuliers, la grande distribution et la restauration collective. L’exploitation agricole s’étend sur 40 hectares sont 25 de vergers (20 hectares en pommes, le reste en kiwi). Cinq hectares de pommes sont passés en agriculture biologique.

Pour Thierry Garrigues grande distribution et restauration collective ont des points communs et sont des clients complémentaires dans une réflexion de commercialisation. « Ils ont le même niveau d’exigences en terme d’approvisionnement et de qualité de services et de produit. C’est vrai que le service proposé compte autant que le produit pour eux. La différence entre les deux, c’est que la restauration collective travaille en flux tendu. Leur hantise c’est le service. Ils ont impérativement besoin d’être rassuré, d’avoir des garanties sur la régularité du produit mais aussi sur les horaires de livraison et les quantités. » C’est compréhensible, car la restauration collective doit prendre en compte dans son organisation les temps de préparation du produit. « Notre expérience fait que nous avons pu faire reconnaitre la qualité de nos produits et l’expertise de la logistique. On apporte un confort et une réactivité qui intéresse la restauration collective. »






Thierry Garrigues a commencé la commercialisation de sa production de pommes et kiwi auprès de quelques établissements scolaires du territoire et d’un hôpital. Un coup d’essai qui s’est soldé par une réussite. « La pomme correspond parfaitement aux besoins de la restauration collective dans l’enseignement par exemple car la commercialisation se fait de septembre à juin, pendant la période scolaire. On colle à leurs besoins et nous avons le produit disponible au bon moment. »

 


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