Première montée de First du Gaec Bruel au Sommet de l’élevage à Cournon
Au Gaec Bruel à Crespinet, on prépare avec ferveur la première participation à Cournon. C’est First, une vache en 4ème lactation et maintenant habituée des concours départementaux et régionaux, qui sera soutenue par toute la petite famille !
Au Gaec Bruel, à Crespinet, l’élevage est une passion partagée par toute la famille. Laurent, Nathalie et leurs deux enfants, Nicolas, 17 ans et Amélie, 11 ans, sont tous fans de Prim’Holstein ! Autant dire que les 50 vaches laitières de l’exploitation sont choyées ! Depuis une dizaine d’années, les parents s’intéressent de plus près à la génétique. Ils ont démarré les concours peu après, les départementaux d’abord, puis les interdépartementaux et même le Top 100 en 2013 à Réalmont. «Et cette année, notre première fois à Cournon» expliquent Laurent et Nathalie. «Nous sommes poussés dans cette dynamique des concours par nos enfants bien-sûr, mais aussi par les éleveurs de Tarn Holstein. Il y a vraiment une super ambiance dans ce groupe.»
C’est First, la bien nommée, qu’ils ont choisi de monter au Sommet de l’Elevage. «C’est une vache en 4ème lactation. Quand elle avait 18 mois, elle a terminé réserve génisse au régional à Bexianis en 2012. Elle a fait 6ème de section au Top 100. C’était un très bon résultat. Et puis en 2015, elle a été désignée réserve grande championne. Nous avons donc décidé de la présenter à Cournon. C’est notre concours régional, puisque nous sommes rattachés à la fédération Massif Central.» En parallèle de cette compétition, se tiendra le Challenge France. Les 5 autres fédérations régionales de la race rejoindront celle du Massif Central, avec 10 vaches chacune. Au total, jeudi 6 octobre, le ring du Hall 2 du Zénith d’Auvergne accueillera 116 animaux Prim’Holstein !
Pour Laurent et Nathalie Bruel, participer à des concours est aus-si le moyen de se faire connaître. «Avec le travail sur la sélection génétique, nous voulons améliorer la productivité de notre troupeau mais aussi commercialiser des animaux pour l’élevage. Aujourd’hui, nous vendons une vingtaine de génisses prêtes à vêler. Il peut arriver qu’elles partent aussi en lait si elles ont porté un embryon. C’est intéressant pour nous, parce que nous tenons à garder le veau, et pour l’acheteur, parce que la bête est un peu moins chère. On essaie souvent de faire aussi partir nos vaches en lait. Donc dans le contexte actuel, si on peut se faire remarquer par les autres éleveurs et élargir nos contacts en sortant sur les concours, il faut le tenter !»
S. LENOBLE
Retrouvez tous les participants tarnais (éleveurs et entreprises) au Sommet de l'Elevage dans l'édition en ligne
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