Les sangliers labourent, les agriculteurs grognent !
Une réunion s’est tenue à Brassac le 20 février entre la profession et la Fédération des chasseurs. Le grand gibier se rend coupable de nombreuses dégradations dans les parcelles.
Les responsables locaux de la FDSEA ont convié les agriculteurs à témoigner sur la recrudescence des dégâts de grand gibier sur les monts de Lacaune, en présence de la Fédération des chasseurs et du président de la section dégâts de gibiers de la FDSEA.
Cinquante agriculteurs étaient présents dans la salle pour marteler un seul et unique message : La population de sangliers (et de cervidés) n’est plus régulée par les différentes sociétés de chasse du secteur, qui n’arrivent pas toujours à collaborer sur ce sujet. Les sangliers se multiplient et les dégâts sur les exploitations agricoles explosent. «Même les plus touchés d’entre nous finissons par ne plus déclarer les dégâts, car les sangliers passent plusieurs fois par semaine. C’est chaque fois une petite surface supplémentaire, qui parfois n’atteint pas les minima d’indemnisation et comble de la situation, nous oblige à payer les frais d’expert. Mais mis bout à bout ces petites surfaces en continu finissent par représenter de grosses pertes agricoles !»
Un sujet très souvent passionné qui a laissé place à des conclusions raisonnées : Les chasseurs et les agriculteurs doivent avancer ensemble sur ce sujet. C’est ainsi que des agriculteurs jusqu’alors non-chasseurs envisagent de passer le permis de chasser. D’autres envisagent de solliciter l’autorisation individuelle de chasse à l’affut dès le mois de juin. Mais tous s’accordent pour réclamer en urgence une battue administrative auprès des services de la Préfecture afin de réduire au plus vite la pression des dégâts.
Une demande que relaiera la section des dégâts de gibiers de la FDSEA.
Service syndical FDSEA81