Chasse
Les relations entre les chasseurs et la profession agricole sont de plus en plus étroites
L’assemblée générale de la fédération des chasseurs du Tarn a été l'occasion de faire un point sur le projet «Biodiversité en milieu agricole sur le Lautrecois - Castrais».
La saison cynégétique 2011-2012 aura tout d’abord été marqué un fait d’importance pour les chasseurs tarnais : un changement de présidence. René Avizou a succédé à Michel Nègre début 2012. Le nouveau président explique toutefois que «ce changement de personne à la tête de la fédération ne modifie en rien la politique menée depuis toutes ces années. Nous œuvrerons dans la continuité des actions impulsées par Michel Nègre avec l’ensemble du conseil d’administration.»
Comme le rappelle René Avizou, les relations entre les chasseurs et la profession agricole sont de plus en plus étroites. « Les partenariats se multiplient. Nous sommes aussi des personnes de terrain mais nos missions sont complémentaires. En cela, nous nous retrouvons sur beaucoup de sujets. Pas uniquement les dégâts de gibier.» La fédération des chasseurs du Tarn, la MFR de Peyregoux et la chambre d’agriculture ont lancé le projet «Biodiversité en milieu agricole sur le Lautrecois-Castrais» pour une période de 3 ans (2011-2013).
Il a pour objectif de promouvoir les aménagements agricoles favorables à la biodiversité à travers plusieurs enjeux :
- apporter une aide aux agriculteurs pour intégrer la biodiversité dans le système cultural ;
- concilier les approches agricoles écologiques et cynégétiques ;
- participer au développement rural local dans le cadre d’un projet territorial.
Cinq agriculteurs ont engagé leur exploitation dans la démarche.
Les actions réalisées après une phase de diagnostic sont de différents ordres : implantation et entretien de haies en collaboration avec l’association Arbres et Paysages, essais de 13 mélanges de bandes tampons ou bandes enherbées qui permettent en plus d’améliorer la qualité de l’eau et de limiter l’érosion, de favoriser la biodiversité tout en limitant les dégâts éventuels sur les cultures. Enfin des expérimentations de couverts d’inter-culture à base de variétés intéressantes pour la faune sauvage sont mises en place (phacélie, avoine diploïde, navette ou radis chinois…).
Envie d'en savoir plus ? Lisez le Paysan Tarnais !