Chasse
Les chasseurs tarnais au chevet de la biodiversité
Enfin réunis en assemblée générale, après deux ans de carence, les chasseurs tarnais ont pu évoquer leurs actualités et actions…
Enfin réunis en assemblée générale, après deux ans de carence, les chasseurs tarnais ont pu évoquer leurs actualités et actions…
Ni la neige ni la covid, n’ont entamé leur détermination. Samedi matin, quelque 500 responsables de territoires de chasse ont investi Cap découverte pour leur assemblée générale. Enfin en présentiel ! Car, voilà deux ans que la Fédération départementale des chasseurs du Tarn (FDCT) n’avait pu organiser ce rassemblement. Rappelant l’importance des règles de sécurité à respecter lors de battues ou de simples parties de chasse tant pour les chasseurs que les non-chasseurs, Francis Belleselve, son président insistait sur la nécessité d’être bien formé, condition première pour pratiquer sereinement sa passion. En ce sens, le futur Centre de formation qui s’installera à Rosières permettra de disposer d’un véritable outil pédagogique. Au-delà de sa fonction de lieu unique de formations et d’examen de permis de chasse, bon nombre notamment les aspirants chasseurs, pourront s’informer sur leur environnement de chasse (l’amour des chiens qui les accompagne, la connaissance de la faune et flore qui les entourent…).
Au quotidien pour la biodiversité
Et, de rappeler les actions mises en œuvre par les chasseurs dans leur quotidien pour la biodiversité sur le territoire tarnais comme leur participation autour d’autres “utilisateurs”, au premier chef desquels, nos agriculteurs, à l’inventaire de zones humides, à la restauration de milieux naturels, à l’implantation de couverts faunistiques, de bandes tampons ou à la plantation de haies de ripisylve, à la revégétalisation de hauts de talus afin de limiter l’érosion des sols et les effondrements… Ces actions en faveur d’un écosystème essentiel à la faune sauvage étant menées avec divers partenaires comme les collectivités territoriales (région, département…), les syndicats de rivières comme celui du bassin Agout, l’Office français de la biodiversité ou la FNC. D’autres dispositifs fonciers comme l’obligation réelle environnementale (ORE) permettant aux propriétaires fonciers de faire naître sur leur terrain des obligations durables de protection de l’environnement peuvent conduire les chasseurs à s’impliquer en faveur de cette préservation essentielle de la nature et de son milieu.
Francis Belleselve laisse la main
Reste que, cette assemblée générale de la Chasse tarnaise revêtait une saveur particulière pour son président, Francis Belleselve. Car, comme il l’avait lui-même annoncé, il ne briguerait pas un nouveau mandat, souhaitant laisser la main aux jeunes générations. Ces participants saluaient unanimement tant son dévouement au service de la chasse que son engagement bénévole pluri-décennal avec humilité et disponibilité remarquables.