Le Tarn en piste pour le National blonde d’Aquitaine à Cournon
Les éleveurs se préparent à monter au Zénith de Cournon pour montrer le fruit de leur travail et de leur savoir-faire. Focus sur trois élevages parmi le contingent tarnais.
Le Gaec Cransac, de Brens, fera concourir 3 animaux. «On emmène deux vaches suitées. L’une est agée de trois ans et l’autre a deux ans et demi, annonce Damien Cransac. Il y a une championne du Tarn et l’autre avait fini 5ème au national. Elle est mieux que l’an dernier et a vêlé récemment. Donc on la soigne et on verra bien comment elle figure.» L’éleveur présentera aussi une génisse sélectionnée par Auriva dont le père est Lopez. Il sait que le Gaec n’a pas de bête du calibre de Claire ou Orchidée mais estime que le podium serait une bonne performance.
Le Sommet est aussi un moment «de contact avec les autres éleveurs» explique Marlène Puech, de Senouillac. Le Gaec Puech présentera 3 ou 4 bêtes plutôt jeunes qui n’ont pas encore été présentées au niveau national. «L’intérêt du Sommet c’est de porter les couleurs de la race au niveau national et aussi international», note l’éleveuse. Elle estime que «c’est un devoir de montrer la noblesse de notre travail mais aussi que nous ne sommes pas critiquables.» Par la mise en avant du métier d’éleveur, elle espère aussi encourager les jeunes. Il n’y a pas d’objectif réel de classement pour le Gaec cette année mais plutôt une envie indéfectible de maintenir le rythme et la progression de l’élevage.
Pour le Gaec Planté Moulet, une dizaine d’animaux seront présentés. Les bêtes ont déjà quitté la ferme de Carbes pour participer à d’autres concours (Paris, national Blonde d’Aquitaine). Dans le détail, 9 femelles et un mâle seront en compétition. Frédéric Planté montera «pour se retrouver et échanger entre éleveurs» mais aussi pour présenter un prix d’élevage et en remporter un 13ème. L’ensemble présente un IVV moyen de 363 jours et un âge moyen au 1er vêlage de 28 mois. L’éleveur aimerait que son travail soit distingué : «J’ai fait le choix de travailler sur ce levier en veillant à la morphologie mais aussi aux aptitudes laitières. Si le jury n’y est pas attentif, j’espère que des éleveurs d’autres races remarqueront ces efforts.» Même si la présence des veaux bouscule un peu la préparation, le travail sur le bien-être des animaux dans leur préparation est reconduite comme à l’habitude.
Au côté de ces trois élevages, vous trouverez également le Gaec des Nauzes, le Gaec Fontes, Damien Blanc, Didier Monceret, le Gaec de la Bouissonnade, Thierry Baysse et l’EARL Amat. Bon concours à tout le monde !
F. Roussel