Le département du Tarn-et-Garonne a intégré la Safalt au 1er janvier
Le Tarn-et-Garonne intègre la Safalt (Safer Aveyron-Lot-Tarn). Un rendez-vous a réuni les personnels des 4 départements et les présidents de comité technique departementaux, aux côtés de Dominique Barrau, le président de la structure.
Vendredi 8 janvier Dominique Barrau, président de la Safer Aveyron Lot Tarn (Safalt) s’exprimait, aux côté des présidents de comités techniques de chaque département, devant le personnel réuni et renforcé de l’équipe technique du Tarn-et-Garonne. En effet, depuis le 1er janvier, le département a intégré la Safalt. «Après plus de 50 ans d’existence, la Safalt vit un moment historique, aujourd’hui, nous engageons un véritable changement et relevons un nouveau défi : celui de construire, un projet porteur d’avenir, la nouvelle Safer Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées» expliquait Christian Lelièvre, le directeur de la structure. Une première phase a été effectuée : le 22 décembre dernier des assemblées générales extraordinaires des actionnaires ont adopté la dissolution de la Safer Garonne Périgord (Sogap) à cheval sur les deux régions Aquitaine et Midi-Pyrénées et ont rattaché le département du Tarn-et-Garonne à la Safalt et les départements du Lot-et-Garonne et de la Dordogne à la Safer Aquitaine Atlantique. «La seconde phase démarre en 2016 pour nous amener à la fusion des 3 Safer, Safalt (nord Midi-Pyrénées), Gascogne Haut-Languedoc (sud Midi-Pyrénées) et Languedoc Roussillon, avant le 1er juillet 2017.»
La SAFALT renforcée
Dominique Barrau, le président de la Safalt s’exprimait devant le personnel de la Safalt. La SAFALT compte désormais 35 personnes réparties dans les antennes de Rodez, Cahors, Montauban et Albi, siège de la Safalt. « Dans les années 1960, les Safer furent créées pour sécuriser l’alimentaire en donnant priorité pour l’accès au foncier à celui qui travaille la terre. Le législateur a créé l’outil Safer avec le pouvoir de réguler le foncier » a rappelé Dominique Barrau. «La nouvelle loi d’avenir pour l’agriculture consolide l’action de la SAFER et le renforce dans sa dimension non plus uniquement agricole mais rurale. C’est une victoire professionnelle.» Le président de la Safer a également mis l’accent sur plusieurs points dont la proximité de la structure. «L’action de la Safer s’appuie sur un comité technique départemental dans chaque département, qui réunit l’ensemble des partenaires de la profession agricole, des collectivités locales et des représentants de l’environnement ; à ce titre, nouveauté, la loi prévoit que les fédérations départementales des chasseurs seront invitées aux comités techniques dès janvier 2016. Les présidents de comité techniques mènent les débats au sein des comités pour faire les propositions d’arbitrages en s’appuyant également lorsque c’est nécessaire sur des consultations locales. C’est cette proximité, la connaissance du territoire rural la connaissance des hommes et des femmes qui y vivent, qui font tout le savoir-faire de la SAFER sur la gestion du foncier. Nous voulons mettre en avant cette compétence notamment auprès des élus des collectivités locales.»
Dominique Barrau a aussi rappelé les droits et des devoirs qui régissent le travail de la Safalt : « La Safer a des droits, notamment celui d’orienter le foncier et elle a des devoirs, le devoir de rechercher le meilleur aménagement possible dans les opérations foncières et les meilleurs compromis, le devoir de transparence sur les procédures et les décisions prises. »
Avec un département supplémentaire, la Safalt garde son objectif : être au service des territoires et de l’agriculture.
A.RENAULT
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