L’agriculture de groupe, une force pour la structuration des circuits courts !
L’association tarnaise pour le développement de l’agriculture de groupe, l’Atag, tenait son assemblée générale ce lundi 29 mars, à Brassac. A cette occasion, deux initiatives collectives liées à la vente directe ont été présentées.
A plusieurs, on est plus forts ! L'Atag défend cet état de fait pour l'agriculture depuis de nombreuses années. Et ce ne sont pas les interventions de la dernière assemblée générale de l'association qui montreront le contraire ! Deux démarches collectives, un atelier de découpe et un groupe de commercialisation, ont été présentées ce lundi 29 mars, à Brassac. Un choix que Claude Viguier, président de l'Atag explique facilement. «L'acte de production ne suffit plus à nourrir son homme et on doit de plus en plus aller chercher les marges dans la transformation et la distribution.» Deux témoignages qui ont, encore une fois, illustré combien le groupe était important pour mutualiser, structurer ou encore simplifier.
Et oui, à l'Atag aussi, les circuits courts de commercialisation prennent une place grandissante. «Une autre facette de l'agriculture de groupe» souligne Claude Viguier. «C'est un domaine dans lequel les relations humaines sont aussi importantes que l'élaboration du produit. C'est pour ces raisons que l'association répond présente quand elle est sollicitée pour amener ses compétences en organisation et en gestion des ressources humaines ! [...] Notre but, à travers l'accompagnement relationnel, est d'aider la structure collective mise en place à fonctionner le mieux possible.»
Depuis un an et demi, l'Atag a accompagné trois projets autour de la transformation des produits et de la vente directe. Autour de ces démarches, de nombreux acteurs locaux sont souvent impliqués : collectivités locales, chambre d'agriculture,... Comme pour tous les autres groupes d'agriculteurs, l'association intervient non seulement auprès de groupes en cours de création, mais aussi auprès des groupes déjà existants...
Envie d'en savoir plus ? Retrouvez l'article complet dans le Paysan Tarnais !