La marque Parc en plein développement !
Le parc naturel régional du Haut Languedoc a mis en place une marque collective qui valorise les produits, l’accueil et les savoir-faire.
Comme de nombreux parcs naturels régionaux, le parc du Haut-Languedoc a mis en place une marque collective. Celle-ci a pour objectif de valoriser l'appartenance au territoire, la préservation de l'environnement et la dimension humaine du projet. Elle peut concerner des produits alimentaires, des formules d'accueil ou encore des savoir-faire. Pour l'instant, le parc naturel régional du Haut-Languedoc (PNRHL) a lancé la démarche pour 5 produits et 2 types d'accueil.
Sur le territoire, la marque la plus développée est celle sur la viande bovine. 19 producteurs ont été audités et commercialisent désormais en vente directe leurs produits estampillés de la marque Parc. Une valorisation importante pour ces éleveurs, qui vendent tous en circuits courts. Que ce soit pour les particuliers, les bouchers ou la restauration collective, cette forte identité Parc est un gage de pratiques peu intensives et respectueuses des valeurs du territoire.
Pour définir les critères de la charte de chaque marque, des groupes de travail sont formés et conduits par le PNRHL. «Nous réunissons un maximum d'acteurs de la filière pour élaborer ces cahiers des charges» explique Pascal Charles, chargé de mission au PNRHL. «Dès que c'est possible, nous nous appuyons sur l'existant. Par exemple, la charte pour la viande bovine demande le respect de la charte des bonnes pratiques d'élevage. Ensuite, s'ajoutent des critères qui confirment une appartenance forte au territoire et à ses spécificités et très orientés sur le développement durable.»
Les critères pour la viande bovine
La maison de l'élevage du Tarn a participé à l'élaboration des critères de la maque Parc sur la viande bovine. «Techniquement, ce cahier des charges est basé sur un mode d'élevage plutôt extensif.» précise François Orféo, de l'EDE du Tarn. «Le chargement doit être inférieur ou égal à 1,4 UGB/ha. L'alimentation est principalement basée sur le pâturage et le foin. Les animaux doivent être de races à viande ou rustique. Sont aussi intégrés des critères sur les pratiques culturales respectueuses de l'environnement, l'entretien des abords de l'exploitation, le bien-être animal... La dimension territoriale a bien-sûr une place prépondérante avec la localisation de l'élevage, l'origine des animaux mais aussi l'utilisation de ressources locales pour l'alimentation ou encore l'abattage, qui doit être réalisé dans ou à proximité du territoire du PNRHL.» L'EDE est d'ailleurs chargée de réaliser les audits des éleveurs qui souhaitent se faire «marqués». Si vous aussi, vous êtes intéressés par la démarche, n'hésitez pas à vous renseigner !
Contact : Pascal Charles, PNRHL, 04.67.97.38.22