Diversification
La filière œufs recherche des éleveurs de poulettes
Virginie Rouillon, chef du marché Volailles chez Caste explique l’intérêt de cet atelier.
Virginie Rouillon, chef du marché Volailles chez Caste explique l’intérêt de cet atelier.
Alors que le marché de l’œuf s’est stabilisé et que les besoins de nouveaux bâtiments se tassent, la filière régionale l’Œuf de nos Villages souhaite installer des producteurs de poulettes localement. «Actuellement, elles viennent de Bretagne, déplore Virginie Rouillon. Avec une production locale, on peut éviter du transport sur longues distances et surtout on connaîtra mieux leur croissance et leur poids à l’arrivée chez les éleveurs de poules pondeuses.»
Une production complémentaire...
Selon la technicienne, un atelier de poulettes peut facilement compléter l’activité d’un élevage de ruminants : «on a étudié plusieurs modèles de fonctionnement et plusieurs profils de fermes qui sont compatibles. Le travail nécessaire au démarrage des poussins se cale facilement avec d’autres activités.» Un autre atout est avancé : un besoin en foncier réduit car les poulettes restent en bâtiment de leur arrivée à leur départ à 17 semaines.
Pour éleveur consciencieux
Le travail nécessaire annoncé est d’environ une demi-journée en cumulé au démarrage pour finir à 2 h par jour. «C’est assez souple en termes d’organisation, précise la chef du marché Volailles chez Caste. Les bâtiments sont automatisés pour gérer l’alimentation, l’eau, la ventilation. Nous fournissons trois aliments en fonction de la croissance des poulettes. On peut faire quasiment trois bandes par an.» La recherche d’éleveurs de poulettes s’inscrit dans une transformation vertueuse qui sera complète l’an prochain dans le groupement. En effet, la grande majorité des bâtiments de pondeuses n’ont plus de cages. L’agriculture tarnaise a sa carte à jouer dans cette nouvelle dynamique locale.