Syndical
La FDSEA du Tarn est "opérationnelle" pour la suite
Pour sa dernière assemblée générale en tant que président de la FDSEA du Tarn, qui a lieu le 27 janvier, Philippe Jougla répond à nos questions.
Pour sa dernière assemblée générale en tant que président de la FDSEA du Tarn, qui a lieu le 27 janvier, Philippe Jougla répond à nos questions.
Le thème de l’assemblée cette année traitera de l’agriculture tarnaise dans les 20 prochaines années. De quoi sera-t-il question ?
L’idée, c’est de faire une projection à 20-30 ans sur ce que sera l’agriculture tarnaise, avec à la fois quelles perspectives économiques et quelles adaptations face au changement climatique. Pour ouvrir le débat, on partira sur les scénarios construits par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) sur l’évolution de la consommation et sur l’étude de la Chambre régionale qui a posé quatre scénarios d’évolution de l’agriculture en Occitanie et applicables au Tarn. Ces études ont l’avantage de faire réfl échir. L’idée n’est pas de dire comment ça va être mais plutôt comment ça peut se passer.
2023 est une année élective pour la FDSEA du Tarn et vous avez déjà annoncé que vous ne vous représenterez pas à la présidence. Quel bilan tirez-vous de votre mandat ?
Ma présidence aura duré 10 ans. C’est une période où il a fallu qu’on soit extrêmement mobilisés sur les questions réglementaires, ce qui nous a peut-être pas laissé le temps de travailler autant qu’on l’aurait voulu sur les questions plus économiques. Mais l’urgence était sur les zones vulnérables, sur la PAC ou sur les zones de non-traitement. C’est quand même ce qui a marqué la décennie précédente, avec tous ces aspects réglementaires. Et bien évidemment, le dossier fi l rouge du mandat, cela a quand même été les questions d’irrigation avec le Tescou et le drame de Sivens.
Que retenez-vous de cette expérience en tant que président ?
Au-delà du mandat, la FDSEA du Tarn est un bel outil de rencontre et de relation humaine. C’est l’élément indispensable du réseau. C’est là que s’organisent la plupart des actions. Ça reste une expérience de relationnel, de confrontation des idées, de poursuite de projets qui est pour moi extrêmement positive. Dans le Tarn, il faut qu’on soit fi er de notre FDSEA parce qu’elle est à la fois populaire, avec plus de 2 000 adhérents et des cotisations qui se maintiennent, la preuve que les agriculteurs nous font confi ance, mais aussi une fédé qui a des moyens et des fi nances saines grâce à une politique de service. Le prochain président arrive avec un outil qui est opérationnel, comme je l’ai trouvé en arrivant. Ça reste plaisant de présider un outil où on a des moyens quand on a envie de faire des choses.
Quel sera votre rôle désormais au sein du syndicat ? Allez-vous rester actif à la FDSEA du Tarn ?
Je compte rester au bureau. J’espère qu’on y trouvera ma place. Je laisse la présidence parce que au bout de 10 ans, c’est bien de renouveler les énergies mais je laisse aussi la place parce que je souhaite continuer à m’investir sur d’autres échelons, à la région comme au national.