La Chambre d’agriculture définit son projet de mandature
Les élus de la Chambre d’agriculture du Tarn étaient réunis en séminaire, la semaine dernière, pour plancher sur le sujet. Ce texte sera validé lors de la session de novembre.
Bien plus qu’une réunion de rentrée, la Chambre d’agriculture du Tarn a organisé un séminaire durant deux jours à Albi, les 4 et 5 septembre. L’ensemble des élus étaient invités à participer à ce temps de travail, ainsi que les chefs de service. Des ateliers thématiques et des séances plénières ont permis de débattre sur les enjeux agricoles, le développement local et sur les missions de la Chambre, pour structurer les priorités de la nouvelle mandature, suite aux élections de début 2019. Le cadre stratégique finalisé sur ces bases sera proposé à la validation de la session de novembre. Il guidera les actions au quotidien de la Chambre d’agriculture du Tarn pour les six années à venir.
Dans le cadre de cette réflexion, il était important pour Jean-Claude Huc, président de la Chambre d’agriculture du Tarn, «que l’instance régionale puisse nous faire partager sa vision afin de rendre notre séminaire départemental efficace». C’est pourquoi Denis Carretier, président de la Chambre régionale d’agriculture d’Occitanie, est intervenu au cours de la première matinée de travail. C’est d’ailleurs à Albi même que la Chambre régionale d’agriculture avait tenu son propre séminaire quelques semaines auparavant. L’instance régionale s’est ainsi penchée sur les évolutions possibles de l’agriculture d’ici 2050 en Occitanie. Quatre scenarios ont été approfondis pour étudier toutes les pistes et pouvoir anticiper les changements. Le scénario privilégié est celui d’une agriculture productive et territorialisée, qui conforte le poids économique de l’agriculture tout en répondant aux enjeux économiques et climatiques.
«L’ambition de la Chambre régionale d’agriculture est d’être représentative, d’entendre et de défendre chaque échelon départemental, souligne Denis Carretier. Parler en ordre dispersé ne rend service à personne, il est donc important d’avoir un discours commun.» La régionalisation des Chambres d’agriculture d’Occitanie n’apparaît toutefois pas adaptée à une région aussi vaste et diversifiée que la nôtre. La question de la mutualisation des moyens se pose néanmoins avec des départements voisins pour répondre aux besoins des agriculteurs de manière toujours plus efficace, dans un cadre budgétaire optimisé.
D. Monnery