Sanitaire
Influenza : sept communes se rajoutent à la zone
La situation évolue dans le Tarn. Sept communes rejoignent les zones de protection. Une réunion s’est tenue ce mardi à Albi pour informer les éleveurs.
La situation évolue dans le Tarn. Sept communes rejoignent les zones de protection. Une réunion s’est tenue ce mardi à Albi pour informer les éleveurs.
Après la détection d’un cas d’influenza aviaire sur un élevage de poules pondeuses au Séquestre, la préfecture du Tarn avait placé sous protection 106 communes dans trois zones distinctes. Mais la situation a depuis évolué. Le cadavre d’un cygne retrouvé le 16 novembre à Albi a montré un résultat positif au virus. Ainsi, la préfecture a publié le 23 novembre un nouvel arrêté incluant sept nouvelles communes (voir carte ci-dessous) dans la zone de réglementation au nord-est d’Albi. Dans les zones dites de protection, de surveillance et réglementée supplémentaire, les éleveurs doivent respecter des obligations strictes pour protéger leur élevage et ceux du département. Dans le meilleur des cas, une levée des mesures peut être espérée pour le 20 décembre.
Un besoin de simplification
Face à la situation, la Chambre d’agriculture, la FDSEA, les Jeunes Agriculteurs et le GDS ont conjointement organisé une réunion d’information à destination de tous les éleveurs concernés le mardi 29 novembre à la Maison des agriculteurs à Albi. La réunion a permis de présenter en détail la carte des zones (7 communes et 12 élevages en ZP, 34 communes et 25 élevages en ZS et 72 communes et 122 élevages en ZRS) et les différentes réglementations et possibles dérogations pour l’entrée et sortie des animaux dans les exploitations.
Un temps d’échange était ensuite réservé aux interrogations des éleveurs, venus nombreux écouter les explications de Christian Mulato de la DDETSPP. “Le nombre d’écouvillons chaque semaine à réaliser est trop nombreux. On y passe beaucoup de temps. Le coût est en plus élevé. Ça serait bien de pouvoir alléger le nombre”, réagit un éleveur de l’albigeois. “Qu’en est-il de la vaccination contre le virus ? Cela nous sauverait dans ce contexte”, se demande un autre exploitant. Dans la salle, le sentiment était partagé entre colère et inquiétude. “Les mesures mises en place ont été instaurées pour protéger l’ensemble de la filière tarnaise. On comprend votre mécontentement mais on est là pour écouter vos demandes et faire évoluer la situation du mieux possible”, explique Christian Mulato.
Face aux nombreuses demandes, la note de service fixant les règles de protection sera amenée à évoluer régulièrement, dans le but d’être plus simplifiée. “Les demandes de votre part doivent continuer. Il est important de faire évoluer la situation pour que cela puisse aider tout le monde”, a conclu Jean-Claude Huc, président de la Chambre d’agriculture.
Consultez régulièrement le site internet de la Chambre d'agriculture qui recense les détails actualisés de la réglementation applicable pour les mouvements d'animaux et de produits (œufs et viande).