Territoires
Guillaume Pradal : un atelier de 21 000 pintades en complément des veaux sous la mère
Dans le cadre de son dossier sur le canton de Cordes, le Paysan Tarnais a rencontré Guillaume Pradal, éleveur de Bournazel. Il a démarré en 2007 avec des truies et des veaux sous la mère. La conjoncture l’a poussé à changer de production.
En 2007, Guillaume Pradal a pris la succession de son père sur l’exploitation familiale. La structure, d’une SAU de 75 ha, comprenait alors un atelier de veaux sous la mère et un atelier porcin «naisseur». Mais cette production, même avec un bâtiment amorti, s’est rapidement avérée coûteuse pour l’exploitation. «Nous avons donc décidé d’arrêter les cochons il y a deux ans. Rapidement, nous avons regardé du côté des volailles. Peu gourmande en foncier, ces ateliers permettent d’avoir des rentrées financières régulières. Je voulais également un bâtiment fixe pour ne pas avoir à passer trop de temps et d’énergie à déplacer des cabanes. Nous sommes donc partis sur les pintades. Nous avons installé un bâtiment de 500 m² sur une parcelle de 2500 m², clôturée à 3 mètres de hauteur. Cela nous permet de passer 3 bandes de 7 000 pintades dans l’année. La première bande est partie fin juillet.»
A côté, Guillaume Pradal gère un troupeau de 45 limousines. Les veaux sont élevés et quasiment tous commercialisés selon le cahier des charges du label rouge «Veau d’Aveyron et du Ségala». L’éleveur a commencé par passer pas mal de temps à construire la nouvelle stabulation de 49 places comprise dans le projet d’installation. «Ca fait maintenant 2 ans qu’il est en fonctionnement. Que ce soit pour la contention des veaux, l’organisation des tétées, les pesées ou encore le chargement des animaux, c’est un vrai progrès pour le confort de travail ! Il y a beaucoup de choses que je peux faire seul maintenant.» Et les pistes d’améliorations ne s’arrêtent pas là. «J’ai aussi arrangé la vieille stabulation pour en faire une aire paillée avec 14 places de cornadis. Cette place supplémentaire va me servir à élever mes génisses de renouvellement. J’aurai aussi un peu de place pour engraisser les réformes, que je ne finis pas pour l’instant. Du coup, je me pose la question du passage à l’aliment fermier…»
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