Porc
Franck Martinez nouveau président du Syndicat de salaisons de Lacaune
Le directeur de Valtec-Franvial a été élu lors de la dernière assemblée générale suite au retrait de Pierre Milhau.
Le directeur de Valtec-Franvial a été élu lors de la dernière assemblée générale suite au retrait de Pierre Milhau.
Franck Martinez, a été élu président du Syndicat des salaisons de Lacaune lors de la dernière assemblée générale, en remplacement de Pierre Milhau. Né à Lacaune il y a 51 ans, le directeur de Valtec-Franvial, deuxième abatteur et découpeur de France en coches et porcs lourds origine France, parle de ses ambitions pour le Syndicat et de la difficulté d’installer de nouveaux élevages.
> Quelles sont les fonctions du Syndicat des salaisons de Lacaune ?
Le syndicat gère tous les dossiers en lien avec l’IGP Lacaune, mais aussi tout ce qui concerne l’organisation de la Fête de la charcuterie, la présence au Salon de l’agriculture, et sur les différentes manifestations comme les Tarnivores, etc.
> Quels sont vos projets pour le syndicat ?
On n’en manque pas, mais nous n’avons pas encore attaqué les réunions. Avec le nouveau bureau, nous avons à cœur de fédérer les petits salaisonniers et les revendeurs des salaisons dans notre syndicat. Nos portes leur sont ouvertes depuis longtemps, mais les gens n’y trouvaient pas forcément leur place. On va essayer de faire en sorte que les choses changent en la matière.
> En cette période particulière à cause de la Covid-19, comment se porte le marché des salaisons ?
C’est un peu tendu. Mais ce qui nous inquiète en premier lieu, c’est le manque d’élevage dans la région. Tout le monde veut consommer local, mais personne ne veut d’élevage à côté de chez soi. C’est une situation paradoxale qui s’est renforcée avec la crise sanitaire et la demande plus importante pour les produits de proximité. Cela devient dur d’installer des jeunes. La viande française, c’est vraiment mon cheval de bataille.
> Quid de la fête de la charcuterie cet été ?
Elle aura bien lieu le dimanche 25 juillet. On attend encore des réponses de la préfecture d’ici le 19 juin pour savoir quelle forme elle pourra prendre précisément. Pour s’adapter aux règles sanitaires en vigueur, elle prendra sans doute la forme d’une foire de terroir. On pourra se restaurer sur place et il y aura sans doute quelques confréries, mais sous un format plus réduit.