Formation et médiation au cœur des actions de l’Atag
Trois questions au président de l’Atag, Jacques Bru, à l’occasion de l’assemblée générale qui s'est tenue le 18 avril dernier à Villefranche d'Albigeois.
L’Association tarnaise pour le développement de l’agriculture de groupe (ATAG) s’est récemment réunie en assemblée générale à la médiathèque de Villefranche-d’Albigeois. À cette occasion, le président de l’association, Jac-ques Bru, répond à nos questions.
> Quel bilan tirez-vous de l’année 2018 ?
«Un bilan positif puisque c’est la deuxième année que nous accomplissons avec deux emplois à temps plein. À travers les formations que nous dispensons ou sur lesquelles nous intervenons en tant que prestataires, et l’accompagnement que nous réalisons auprès des agriculteurs et des futurs installés, plus de six cents personnes ont été touchées par nos actions l’an dernier. Nous avons également conduit quatorze médiations. On voit bien que, malgré toute leur importance, ces médiations ne constituent pas notre activité principale. Nous menons en effet un gros travail d’accompagnement en amont pour mettre tout ce qu’il faut correctement en place, et ainsi éviter les problèmes qui nécessitent la mise en place d’une médiation.»
> Vous avez réalisé des vidéos pour présenter les missions de l’ATAG. Quel est l’objectif de cette initiative ?
«Nous intervenons régulièrement dans les écoles pour promouvoir l’agriculture de groupe. Ces petites vidéos de deux ou trois minutes nous permettront de planter le décor en guise de mise en bouche pour ensuite susciter le débat et les questions. On pourra également les montrer au gré des de-mandes des OPA. La première vidéo montre tout le travail que l’on fait. La seconde reprend deux témoignages d’agriculteurs qui ont bénéficié d’une médiation et qui disent tout ce que cela leur a apporté.»
> Et pour 2019, quels sont vos projets ?
«Le gros chantier à finaliser est la révision de la convention collective devenue caduque. Il faut remettre à plat toutes les conditions de travail, c’est un gros dossier. Nous devons également mener une réflexion sur le financement des stagiaires dans les formations. Beaucoup ne sont malheureusement pas toujours éligibles aux aides. Il nous faut trouver de l’argent pour boucler la formation. Toute la question est de savoir où le chercher. Nous avons pourtant de plus en plus de demandes pour des formations ou des accompagnements, mais avant d’organiser tout cela nous devons nous renseigner pour savoir si tous les participants sont bien éligibles au financement. Tout cela représente beaucoup de temps administratif. Nous devrons forcément réfléchir à la charge de travail que cela représente…»
D. Monnery
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