Fonctionnalité, qualité et innovation : des producteurs fiers de leur Atelier !
La Cuma l’Atelier à Laboutarié propose à ses adhérents des activités de découpe et de transformation de viande. Elle a été inaugurée ce samedi 11 octobre.
Depuis la mi-mai, la Cuma l’Atelier est opérationnelle. Située à Laboutarié, elle propose à ses 25 adhérents une activité de découpe de toute viande de boucherie, de transformation (steak hachés, merguez, saucisses…), de cuisine «chaude» et de conserverie. Deux salariés à temps plein assurent ces prestations, épaulés par des salariés occasionnels pour les pics d’activité. L’inauguration officielle a eu lieu ce samedi 11 octobre en présence de nombreux élus et personnalités. Ce n’est pas sans fierté qu’Alain Dauzats, président de la Cuma l’Atelier, a présenté la structure aux officiels. «Ici, deux métiers, celui d’éleveur et celui de boucher, deux passions se retrouvent pour le plus grand plaisir des gourmets. Cet atelier est le résultat d’un mélange de compétence et nous sommes déterminés à bien faire. Fonctionnalité, qualité et innovation : il y a des idées dans nos fermes et cet outil nous aide à les faire naître !»
Tous ont salué l’aboutissement de ce projet, dont le cheminement a duré plus de dix ans ! Jean-Luc Cantaloube, président de la communauté de communes Centre Tarn, l’a souligné dans son discours. «C’est une belle satisfaction de voir cet outil fonctionner. Comme quoi, avec de la détermination, on peut y arriver. Quand on croit à quelque chose, il ne faut jamais, jamais, baisser les bras !» La communauté de communes Centre Tarn a largement soutenu ce projet. La collectivité a en effet investi dans le bâtiment et en laisse la jouissance onéreuse à la Cuma l’Atelier sous la forme d’une location – vente. Les éleveurs adhérents ont supporté financièrement la partie équipements. Ils ont réussi pour cela à obtenir près de 80 000 euros d’aides du Feader, du conseil régional de Midi-Pyrénées et du conseil général du Tarn. Jean-Luc Cantaloube a également mis en avant la dimension collective. «J’ai bien-sûr été particulièrement sensible au choix des producteurs de se tourner vers le statut de la Cuma pour se structurer. Quand la coopération agricole et la coopération intercommunale se rejoignent, cela ne peut faire que de belles choses !»
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