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Environnement : les problématiques tarnaises présentées à la FNSEA
Les 26 et 27 mai, Nelly Le Corre Gabens, chef du service environnement à la FNSEA, et Eric Thiroin nouveau président de la commission environnement, étaient en visite dans le Tarn.
Ce lundi 26 mai, Nelly Le Corre Gabens, chef du service environnement à la FNSEA est venue dans le Tarn à la demande des professionnels pour constater les problématiques locales auxquelles sont confrontés les agriculteurs tarnais en matière d’environnement et d’irrigation. La visite a débuté chez Jean Luc Favarel, agriculteur à Mézens, producteur en grandes cultures et éleveur de vaches allaitantes. Celui-ci possède des terres en zone vulnérable et est directement concerné par la problématique des pentes et par la mise aux normes de ses bâtiments d’élevages. Nelly Le Corre Gabens a apporté des informations sur le sujet des pentes avec l’interdiction de fertiliser les parcelles au-delà de 20 % de pente. «En l’état, cette disposition retirerait des milliers d’hectares de la production et cela est inenvisageable par la profession» a-t-elle rappelé.
La visite s’est poursuivie au lac de Peyrole (ASA de Peyrole) où Yves Daros a abordé les problématiques liées aux lacs (sécurité des barrages, débits réservés, créations…). Cette visite a permis de se représenter un lac d’un volume identique à celui du projet de Sivens, le coût d’entretien d’un tel ouvrage, mais aussi l’inadéquation entre la proposition d’un débit réservé estimé et la réalité de l’alimentation naturelle du lac.
Le lendemain, Eric Thiroin nouveau président de la commission environnement a pris le relai sur les visites. Il nous a fait part aussi de sa préoccupation suite à une rencontre la veille avec le ministère de l’écologie. Plusieurs sujets avaient été évoqués, dont la problématique des zones vulnérables. Les réponses étaient idéologiques. Par exemple, suite au traitement d’une vigne en bio à Villeneuve dans le Bordelais et des malaises qui en ont découlés dans une école toute proche, la réaction de la ministre fut immédiate, demandant l’interdiction des épandages à moins de 200 m des cours d’école (plus tard viendront logiquement les lieux publics, habitations, routes…).
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