Témoignage
Cultiver en bio en misant sur des sols couverts
Nichée sur un coteau de Puycalvel, la ferme de Sylvain Saunal est un lieu où de nombreuses idées naissent et sont testées. Certaines ont d’ailleurs facilité la conversion.
Nichée sur un coteau de Puycalvel, la ferme de Sylvain Saunal est un lieu où de nombreuses idées naissent et sont testées. Certaines ont d’ailleurs facilité la conversion.
Installé avec le statut de double-actif en 2012 à la suite de ses parents, Sylvain Saunal a arrêté l’élevage bovin pour des questions d’astreinte, mais a continué les cultures, les prairies et l’ail. Trois ans plus tard, les ruminants ont fait leur retour en pension pour la coopérative Arterris. Les génisses et les bœufs, élevés en conventionnel, arrivent à 12 mois et restent 18 à 24 mois. Avant de passer les cultures au bio, l’agriculteur s’était lancé dans la conservation des sols pour «réduire les charges de mécanisation et le temps de travail mais surtout pour l’intérêt agronomique, explique l’agriculteur. Ici, il y a de la pente et un sol argilo-calcaire maigre à pH élevé. Il faut limiter l’érosion. J’arrive à garder un sol couvert 350 jours par an !»