Viticulture
Confusion sexuelle : la méthode de lutte contre l’Eudémis progresse à Gaillac
Plusieurs viticulteurs gaillacois ont testé la confusion sexuelle dans leurs vignes lors de la dernière campagne. La démarche fait boule de neige pour 2014.
Pour lutter contre l’eudémis, les viticulteurs sont confrontés à de nombreux échecs. Un mauvais positionnement des insecticides, des problèmes de rémanence des produits et d’efficacité des matières actives ou encore une mauvaise pulvérisation peuvent être à l’origine de ces difficultés. Depuis quelques années, la méthode alternative de la confusion sexuelle suscite de plus en plus d’intérêt. En 2013, 6 vignerons ont choisi de tester cette technique pour la première fois dans leurs vignes avec l’appui de la chambre d’agriculture. 5 îlots de 15 à 50 ha, historiquement sensibles, ont été constitués, pour un total de 120 ha. 2 conduits en conventionnel, 3 en viticulture biologique.
En 2014, la démarche fait boule de neige, 31 vignerons participeront à cette expérimentation sur près de 350 ha (5% du vignoble).
Il faut dire que deux bonnes nouvelles accompagnent ce début de campagne 2014 en ce qui concerne l’un des principaux freins à l’utilisation de cette technique, son prix :
- la mise en place d’une aide du conseil général, d’un montant compris entre 40 et 50 € / ha ;
- la baisse du prix des diffuseurs.
Retrouvez le bilan complet de la campagne 2013 du test «confusion sexuelle» en ligne sur le site de la chambre d’agriculture www.tarn.chambagri.fr
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