Charte riverains : la concertation publique est ouverte jusqu’au 31 mai
Déposée à la préfecture le 30 mars, la charte ZNT fait l’objet d’une procédure de concertation sur Internet. Pour y participer, suivez les liens depuis le site internet www.tarn.chambre-agriculture.fr.
La Chambre d’agriculture du Tarn organise une concertation publique du projet de charte d’engagements des utilisateurs agricoles de produits phytopharmaceutiques, relative aux zones de non traitement (ZNT). Cette concertation vise à recueillir les observations du public.
Compte tenu du contexte de l'urgence sanitaire liée au Covid-19, l'agenda de la concertation a été modifié. La Chambre d'agriculture a envoyé le projet de charte à la préfecture le 30 mars et s'est engagée à mener la concertation en s'adaptant au contexte.
Cette concertation a donc démarré le 20 avril et se prolonge jusqu’au 31 mai à minuit.
Conçue dans un souci du «bien vivre ensemble », cette charte vise à favoriser le dialogue entre les habitants, les élus locaux et les agriculteurs et à répondre aux enjeux de santé publique liés à l’utilisation de produits phytopharmaceutiques en agriculture, particulièrement à proximité des lieux habités.
Son objectif est aussi de formaliser les engagements des agriculteurs du département du Tarn à respecter des mesures de protection des personnes habitant à proximité lors de l’utilisation de produits phytopharmaceutiques.
La charte précise notamment les distances de sécurité et les mesures apportant des garanties équivalentes en matière d’exposition des habitants.
D. Monnery
“Notre intérêt est d’avoir un maximum de retours”
Nous avons légèrement prolongé l’enquête à un mois et demi au lieu d’un mois pour couvrir aussi la période post-confinement. Notre intérêt est d’avoir le maximum de retours. Ce serait faux de croire qu’on voudrait cacher quoi que ce soit. Notre optique est d’avoir un débat totalement ouvert et responsable. Nous avons beaucoup travaillé pendant plus de huit mois avec les associations de riverains, de consommateurs, et les élus. Loin de nous l’idée de cacher quelque chose, cela ne ferait que discréditer tout le travail accompli. Il est important que les agriculteurs participent activement à cette concertation car nous avons besoin de l’avis de tous : des riverains concernés, des partenaires du terrain (élus, associations, etc.), et aussi et surtout des agriculteurs qui peuvent faire part de leur expérience ou de cas particuliers. Plus globalement, c’est l’occasion pour eux de montrer tout leur intérêt pour ce sujet.»
Cédric Carcenac,
Secrétaire adjoint de la Chambre d’agriculture du Tarn