Une surveillance des vêlages, de jour comme de nuit, pour limiter la mortalité des veaux
André et Marie-Josiane Joulié sont éleveurs de bovins viande à Montredon-Labessonnié. Sur l’exploitation, les étapes de fin de la gestation et de mise bas sont surveillées de près, ainsi que les jours qui suivent.
Chez André et Marie-Josiane Joulié, le taux de mortalité est généralement bien inférieur à la moyenne tarnaise. Ils perdent entre 2 et 3 veaux par campagne, soit un taux de 6 / 7% contre 10 % à l’échelle du département. «Et c’est exceptionnel d’en perdre un à la naissance. Les problèmes surviennent souvent un peu plus tard, avec des diarrhées, des grippes et autres infections pulmonaires.» Pour les éleveurs, une explication : la surveillance appuyée des vêlages. «A l’approche d’une mise bas, je fais un dernier tour dans la stabulation vers 22h45. Une fois que les vaches ont mangé, quand tout le monde est au calme. C’est mieux pour l’observation.»
Pour les Joulié, pas question de laisser un vêlage sans surveillance. «Je préfère me relever plutôt que de perdre un veau et ou une vache !» Pour pouvoir intervenir facilement, l’éleveur isole chaque vache qui va mettre bas dans un box de vêlage. Cette surveillance demande beaucoup de temps, surtout sur l’élevage des Joulié, puisque les vêlages sont étalés tout au long de l’année. Ils produisent en effet du veau d’Aveyron et du Ségala sous label rouge. Mais pour eux, pas de doute, c’est là que les bons résultats techniques se jouent. «On le voit vite en période de travaux des champs. Dès qu’on passe moins de temps dans la stabulation, c’est là que les pépins arrivent.»