Tarn Blonde d’Aquitaine sélection : nouveau nom pour les sélectionneurs
La section tarnaise de l’Upra Blonde d’Aquitaine a changé de nom lors de son assemblée générale, le vendredi 8 mars à Montdragon et en a profité pour réviser ses statuts.
Il faut désormais dire «Tarn Blonde d’Aquitaine sélection». C’est ainsi qu’a été rebaptisée la section tarnaise de l’Upra Blonde d’Aquitaine, vendredi 8 mars lors de l’assemblée générale organisée au restaurant Le Millésime à Montdragon. «L’Upra Blonde d’Aquitaine n’existant plus, nous devions nous trouver un nouveau nom», commente le président Jean-Paul Nouvel à l’issue du vote des adhérents.
L’association, qui compte 37 adhérents, a profité de ce changement de nom pour mettre à jour ses statuts. En plus de ses missions liées aux concours, à l’information des éleveurs et à la représentation de leurs intérêts, elle pourra désormais organiser des sorties et des voyages, commercialiser ou ac-quérir des produits génétiques pour le compte des adhérents et même du matériel spécifique à l’élevage pour un usage commun.
Autre nouveauté majeure, l’adhésion à l’association n’est désormais plus réservée aux seuls sélectionneurs inscrits au livre de la race. L’association ouvre en effet ses rangs à tous les éleveurs de la race Blonde d’Aquitaine du Tarn et des départements limitrophes, sous réserve qu’aucune association équivalente n’existe dans leur département d’origine, ou après accord de celle-ci.
Après un repas partagé sur place, les participants à l’assemblée générale sont allés visiter l’élevage de Christophe Nari, à Graulhet. Ils ont ainsi découvert l’investissement réalisé par cet adhérent pour son installation de séchage en grange. À l’occasion du classement de la commune en zone vulnérable en 2015 et suite à la nécessité de simplifier le travail pour faire face à un problème de main d’œuvre, l’éleveur installé sur 115 ha SAU a pris l’option de passer au séchage en grange. Cet investissement conséquent lui assure non seulement un meilleur confort de travail et une meilleure ambiance dans le bâtiment, mais il permet également d’offrir une alimentation plus en adéquation avec les besoins des animaux et l’a autorisé à stopper la vaccination contre les diarrhées. En contrepartie, il faut prévoir une deuxième personne pour le chantier de récolte.
Les participants ont apprécié cette visite qui leur a permis d’appréhender les avantages et inconvénients d’un tel équipement qui reste inédit dans le département au sein de leur groupe.
Prochain rendez-vous pour les éleveurs de l’association à l’occasion du concours départemental de Réalmont le 6 avril.
D. MONNERY
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