Porcigène : un nouveau bâtiment pour une nouvelle organisation !
Le 17 juin, à Blaye-les-Mines, Porcigène inaugurait un nouveau bâtiment de 51 places qui permet de monter la capacité du centre à 130 places. Les salariés ont présenté à la centaine de visiteurs ce nouvel outil de production.
Mercredi 17 juin, Porcigène inaugurait un nouveau bâtiment à Blaye-les-Mines. C'est désormais sur le centre tarnais que la totalité de la production a été regroupée. Comme l'a expliqué Jean-Pierre Louge, responsable technique de la structure, "la baisse de notre activité nous a poussé à rationnaliser les coûts de production et donc à rassembler Blaye-les-Mines et Bessières sur un seul et même site". Les équipements et l'organisation du nouveau bâtiment permettent eux-aussi de "gagner en productivité, tout en respectant la nouvelle réglementation sur le bien-être animal". Gérard Peralta et Réné Garrigues, directeur et président de Porcigène et de Coopelso et Christophe Jehannin, directeur du département porc / lapin chez Gènes Diffusion étaient présents à cette inauguration.
Une grande partie de l'équipe de Porcigène était réunie pour présenter toutes ces nouveautés aux éleveurs, techniciens et vétérinaires qui s'étaient déplacés. Première révolution : le collectis. "Jusqu'à présent, un opérateur collectait 3 verrats à l'heure" explique Jean-Pierre Louge. "Pour gagner en cadence, nous avons opté pour un collectis, qui permet de passer à 5 / 6 verrats à l'heure." Il s'agit d'une salle avec une fosse, qui permet l'accès à quatre postes de collecte automatisée. Chacun est équipé d'un vagin artificiel télécommandé, qui permet de collecter la semence plus rapidement et avec de meilleures garanties sanitaires. En ce qui concerne le logement des animaux, le choix de Porcigène s'est porté sur les travées sur litière paillée. "Nous avons trois travées de 17 cases, chacune mesurant 6 m². Pour l'alimentation, nous sommes restés sur une alimentation manuelle. Cela nous permet de bien rester au contact des animaux : c'est important pour la collecte et pour la surveillance sanitaire." L'abreuvement a été laissé libre : les verrats ont donc de l'eau à volonté. Pour la régulation de la température du bâtiment, la structure a opté pour un système de cooling. "Tout est géré par une centrale, qui se met en marche dès que la température du bâtiment dépasse les 20°C."
Rigueur sur la biosécurité
A l'occasion de cette inauguration, Jean-Michel Guillaume, docteur vétérinaire en Bretagne, est venu présenter les problématiques de maitrise sanitaire en élevage. "Tous les principes de biosécurité sont d'autant plus difficiles à appréhender que la concentration des animaux est grande" a-t-il expliqué. "En tant que centre de collecte, Porcigène est responsable de la qualité de la semence, mais aussi du statut sanitaire des verrats prélevés. Pour être irréprochable, la structure s'est imposée un important suivi vétérinaire : visites régulières avec compte-rendu, tenue de registres, plan de vaccination... Ces mesures sont aussi complétées par des contrôles de l'administration : vétérinaire responsable sur chaque site, autorisation sanitaire délivrée par le préfet pour chaque verrat, isolement de 60 jours, ..."
Mais la biosécurité, c'est avant tout une vigilance permanente. "Toute personne, tout matériel peut être source de contamination. Nous faisons aujourd'hui attention aux gros outils et engins qui se prêtent de ferme en ferme, mais les tournevis, perceuses et autres petits matériels sont souvent oubliés. Pour contrôler tout ça, il faut des régulations, des protocoles, des "marches en avant" dans les bâtiments : chaque mouvement doit être tracé et organisé pour ne prendre aucun risque." Et pour une bonne application de ces mesures, Jean-Michel Guillaume a rappelé qu'il était indispensable qu'elles aient été "comprises et assimilées par l'ensemble des salariés : la formation et la sensibilisation valent mieux que des consignes non expliquées !" Des principes qui s'appliquent au centre de collecte Porcigène mais aussi, comme l'a souligné le docteur vétérinaire, à tous les élevages : "de simples précautions peuvent éviter bien des complications !"
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