La réforme Roquefort au cœur des préoccupations des éleveurs de brebis
Jeudi 22 octobre la section ovine de la FDSEA s’est réunie pour échanger autour des actualités syndicales du moment. Parmi les sujets abordés, un point sur le déroulement de l’instruction des dossiers PAC, des versements des avance de trésorerie ainsi que de l’aide ovine 2015 a été fait.
Jeudi 22 octobre la section ovine de la FDSEA s’est réunie pour échanger autour des actualités syndicales du moment. Parmi les sujets abordés, un point sur le déroulement de l’instruction des dossiers PAC, des versements des avance de trésorerie ainsi que de l’aide ovine 2015 a été fait. Le plan de soutien à l’élevage et de la règlementation liée à la fièvre catarrhale ovine ont également été au centre des questionnements des participants. Les discussions sont également allées bon train sur l prix de vente et la conjoncture.
Un temps un peu plus long a aussi été consacré sur la réforme Roquefort. En effet, le 15 octobre dernier, les représentants des producteurs et des industriels se sont réunis pour trouver un accord sur le prix du lait pour la campagne 2014-2015. Le prix moyen du lait a été fixé à 944€ /1000 L (pour rappel, lors de la campagne précédente, le prix moyen était de 922€/ 1000L). La collecte de lait est en légère baisse et passe sous la barre des 160 millions de litres. Cependant, le volume transformé en Roquefort est en augmentation de 5.7% et une meilleure valorisation produit des diversifications entraine une augmentation de la marmite de 1.28%.
Cette rencontre a également été l’occasion de valider un consensus sur les modalités de la réforme de la filière entre les industriels et les associations représentants les éleveurs de brebis. Ce consensus est une avancée importante pour le travail engagé sur la réforme.
Envie d'en savoir plus ? Lisez le Paysan Tarnais !
Alain Nouvel, Président de la section ovin viande de la FDSEA
« Un prix rémunérateur pour nous éleveurs ! Malgré la mobilisation de cet été, on ne peut que constater que la hausse des prix de la viande n’est pas au rendez-vous. Pourtant notre combat est bien là, c’est le prix de vente de nos animaux qui permet aux éleveurs de vivre de leur métier. »