La filière Broutards dans le Tarn : faire face à un marché italien en difficulté
Le Paysan Tarnais consacre le dossier de l'édition du 13 octobre à la filière "broutards". Même si la situation est compliquée en Italie, des perspectives existent. Le point de vue de Philippe Jougla, de la FDSEA du Tarn.
Philippe Jougla, président de la section bovin viande de la FDSEA, revient sur la situation du broutard dans le Tarn.
La filière broutard a-t-elle dans ce cas encore de l’avenir dans notre département ?
P.Jougla : « La situation est aujourd’hui compliquée pour de nombreux éleveurs. Car les marchés ne sont pas au mieux et les coûts d’engraissement qui augmentent se reportent mécaniquement sur les naisseurs qui payent l’addition en voyant les cours baisser. Pour autant, il y a encore des perspectives pour la filière. Aujourd’hui, nous avons un appel d’air sur les marchés à l’export pour les pays hors union européenne. Il faut que les opérateurs locaux se positionnent. S’ils le font ce sera une bonne chose. »
L’export est-il la seule solution ?
P.J. : « Je pense qu’il faut s’appuyer sur la contractualisation pour développer ce qu’il a toujours été difficile de développer, c'est-à-dire une filière locale. C’est un outil supplémentaire qui peut permettre cela et qui pourra offrir de nouvelles perspectives. »