Equin
« Il faut une structure départementale pour défendre la filière équine»
Dans le cadre du dossier équin, du Paysan Tarnais de la semaine du 18 avril, Laurent Prenat réagit aux changements des taux de TVA applicables depuis le début de l'année.
Laurent Prenat est éleveur équin et directement concerné par les changements des taux de TVA applicables aux activités hippiques et d'élevage d'équidés. Il a répondu à nos questions sincèrement en espérant quelques changements.
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Après l'équarrissage il y a quelques temps (compter environ 350€ par cheval) cela fait un an que nous entendions parler de cette hausse des taux de TVA. Les changements réalisés sont très pénalisant pour les éleveurs. Aujourd’hui, je suis obligé d’appliquer un taux de TVA 10 fois plus élevé que l’année passée. L'élevage de chevaux de selle est pratiqué par des professionnels mais aussi de simples passionnés qui n'ont ni charges sociales ni impôts sur leur production. Donc à valeur intrinsèque égale un cheval, né chez un professionnel assujetti à la TVA, vaudra désormais 20% plus cher que chez un simple passionné. Il en va de même pour les pensions de chevaux auxquelles les agriculteurs doivent aujourd'hui ajouter 19,6% de TVA (ndlr : les centres équestres appliquent pour l'instant un taux de 7%).
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A votre avis y-a –t- il un vrai manque de représentation de la filière équine dans le département ?
Bien sûr, la filière équine est très peu structurée et donc peu représentée. Nous avons du mal à créer un organisme qui puisse tous nous défendre. Cela vient sûrement de la multitude d’activités exercées au sein de cette filière et que la concurrence est très importante. Ce dernier point nous pénalise. Il est important, je pense qu' un conseiller à la Chambre d’agriculture puisse nous fédérer et nous transmettre toutes les informations. Nous manquons de recul quand au prix de revient de notre production, depuis la disparition des Haras nationaux il est important pour les éleveurs de trouver de l'appui technique et ce n'est plus possible.
Qu’attendez-vous d’un organisme départemental aujourd’hui ?
Une vraie défense de toute la filière équine et pas seulement une petite partie. Depuis un an, les syndicats (FNC et GHN) n’ont défendu qu’une partie de la filière. Et pourtant, nous éleveurs sommes les seuls à détenir le cycle biologique de l’animal et nous sommes clairement pénaliser. De plus, le cheval n'est pas reconnu comme production au niveau de la PAC; les chevaux comptent dans les chargements mais ne perçoivent aucune aide. A l'heure de la régionalisation de la PAC, nous devons nous structurer et être représentés pour faire rentrer notre production dans les "bonnes cases".
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