Selitarn : des éleveurs sélectionneurs motivés malgré la conjoncture
L’assemblée générale de Sélitarn s’est déroulée le 18 février dernier à Tanus. Elle a été marquée par deux temps forts : le matin, des débats animés sur les outils à disposition des sélectionneurs limousins, l’après-midi une visite très intéressante de l’élevage de Nicole Assier à Lédas
Le président, Francis Rouquette a ouvert l’assemblée générale en retraçant les faits marquants de l’année écoulée. Il a félicité Laurent Carrière de Noailles qui a brillamment décroché son agrément de juge pour les concours. Cet agrément est délivré par le Herd-Book limousin après une période de formation et de mise en situation sur les capacités à juger les animaux et à expliquer au public les choix et le classement établi par le juge. Après Jean Marc Larroque de Valence, c’est le 2ème éleveur de notre département à obtenir cet agrément.
En 2015, les éleveurs de l’association ont été présents sur les concours à tous les échelons. Au concours général agricole, le Gaec de Cavazies de Lédas avait obtenu une 3ème place avec Ecuyère. Une petite déception car pour l’édition 2016 il n’y aura pas d’éleveur tarnais.
Le Tarn s’est trouvé en première ligne en 2015 avec l’organisation du concours régional à Réalmont. Ce fut une belle édition avec 90 animaux et 55 éleveurs issus des différents départements de la région. En 2016, le concours régional aura lieu le 17 et 18 septembre à Laissac.
En juillet, l’association a organisé pour les adhérents et leur famille une journée de rencontre. A l’ordre du jour, de la détente et de la convivialité avec un parcours d’accrobranches à Puylaurens. Tous les participants souhaitent renouveler cette journée avec pourquoi pas en 2016 une sortie canoë. Dans une 2ème partie de l’assemblée générale, différents présentations des partenaires (Bovins Croissance, GIE Liredoc, Coopelso) ont conduit à des débats et réactions animées de la part des participants.
Le contexte économique est difficile. Les sélectionneurs limousins subissent le contre coût d’un marché de la viande morose avec des cours en baisse. Ils ne souhaitent pas se désengager des structures car la sélection est une passion et s’avère un travail de longue haleine qu’on n’arrête pas sur un coup de tête. Vis-à-vis des structures, l’attente générale est une écoute des besoins des éleveurs, la maitrise du coût des services et davantage d’efficacité au service de la vente des reproducteurs. Les participants ont décidé de poursuivre cette discussion lors d’une prochaine réunion. Prochain rendez-vous : le concours départemental de Réalmont le 2 et 3 avril.
F. ORFEO
(Maison de l’Elevage)
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