Maïs : au lieu de taxes sur l’eau et les pesticides, l’AGPM demande un accompagnement
À l’occasion de la conférence de presse de l’AGPM (maïsiculteurs, FNSEA) le 18 octobre, son président Franck Laborde a demandé à ce que le gouvernement mette en place des politiques «qui accompagnent et non qui limitent et qui taxent» les agriculteurs. Il se réfère notamment aux deux annonces effectuées par le gouvernement dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) pour 2024, à savoir celle de hausser de 20 % du montant de la Redevance pour pollution diffuse (RPD) mais également celle d’augmenter les Redevances des agences de l’eau. «Ce n’est pas acceptable», a protesté Franck Laborde, qui pointe dans certains cas un quadruplement du coût de l’irrigation pour les agriculteurs en raison de cette «taxe sur l’eau». En outre, l’AGPB s’interroge sur le budget des agences de l’eau qui en découle, et qui pourrait ne pas être utilisé «pour enclencher une dynamique positive» face au changement climatique dans l’agriculture, selon Franck Laborde. Dans un tel contexte, la priorité est aux yeux de l’AGPM de garantir un accès à l’eau aux irrigants. Reconnaissant que le maïs a «besoin d’eau au moment où il ne pleut pas assez», Franck Laborde insiste sur la nécessité de développer des projets permettant l’accès à la ressource, qu’il s’agisse de Réut, de stockage ou de prélèvement dans le milieu lorsque c’est possible.