Loup : le plafond de tirs est maintenu malgré la baisse de la population (syndicat)
Lors de la réunion du Groupe national loup le 24 mai, la préfète coordinatrice a annoncé que le plafond de tirs resterait fixé à 209 individus en 2024, malgré la baisse confirmée du nombre de prédateurs, indique Claude Font, secrétaire général de la FNO (éleveurs d’ovins, FNSEA) à Agra Presse. «Cette année est une année intermédiaire», explique-t-il: à partir de 2025, une seule estimation consolidée de la population lupine sera communiquée en fin d’année, servant de base pour le plafond de tirs de l’année suivante. Les pouvoirs publics ont confirmé l’estimation de la population de loups à 1003 individus (sur la base des indices récoltés entre mars 2023 et mars 2024), soit -9% en un an. En revanche, les attaques et les dégâts seraient en hausse début 2024, selon M. Font: +22% en nombre de constats et +40% en nombre de victimes, à fin avril. Le sujet de la simplification administrative était également à l’ordre du jour du Groupe national loup (paiements des aides aux moyens de protection notamment), ainsi que celui de l’indemnisation des pertes indirectes – pour lequel une réunion est prévue avant l’été. De son côté, dans un communiqué du 24 mai, la Confédération paysanne regrette que les discussions sur les tirs aient «concentré l’essentiel des débats occultant la question du manque d’accompagnement persistant». «La question centrale est celle de la prévention et de la gestion des conséquences de la prédation», insiste le syndicat.