SYNDICAL
Le député Besson-Moreau est venu défendre la loi Egalim 2
Le parlementaire à l’origine du texte de loi a été invité au conseil d’administration de la FDSEA avant de rencontrer tous les acteurs des filières concernées par la contractualisation.
Le parlementaire à l’origine du texte de loi a été invité au conseil d’administration de la FDSEA avant de rencontrer tous les acteurs des filières concernées par la contractualisation.
Parlementaire à l’origine de la loi pour protéger le revenu des agriculteurs, dite loi Egalim 2, le député de l’Aube Grégory Besson-Moreau, était en visite dans le Tarn, ce lundi 14 mars à l’invitation de la députée tarnaise Muriel Roques-Étienne. Le député LREM en a profité pour assister au conseil d’administration de la FDSEA, présidé par Philippe Jougla, afin de répondre à toutes les questions des agriculteurs tarnais sur la question. Ce qui a valu un temps d’échanges riches et intéressants avec les administrateurs du syndicat agricole, en présence de l’autre députée tarnaise, Marie-Christine Verdier-Jouclas, du président de la Chambre d’agriculture, Jean-Claude Huc, et du président des JA du Tarn, Christophe Rieunau.
L’ambition de cette loi Egalim 2 est “d’assurer une rémunération juste aux agriculteurs, en prenant en compte les coûts de production, afin de pouvoir installer des jeunes, a rappelé Grégory Besson-Moreau en préambule. Il fallait dire à ceux qui achètent (les distributeurs, ndlr) que l’agriculture ne doit plus être la variable d’ajustement.” Résultat, “après dix années de déflation observées lors des négociations commerciales, nous sommes à +3% cette année”, se félicite le député à l’origine de cette loi.
Ce texte “va dans le bon sens dans la mesure où il a été fait pour nous aider à vivre, souligne le co-secrétaire général de la FDSEA, Laurent Viguier. Le reproche qu’on peut lui faire est qu’il a été livré sans mode d’emploi, dans un laps de temps très court.” Cela a eu pour effet d’engendrer un peu de défiance de certains agriculteurs, notamment chez les éleveurs, inquiets à l’idée de subir de nouvelles contraintes. “Cette loi était en préparation depuis deux ans mais personne ne pensait la voir aboutir tant elle protège le monde agricole, estime Grégory Besson-Moreau, conscient que le calendrier serré de sa mise en application n’a pas joué en faveur de la pédagogie. Mais continuer comme avant, sans contrat, reviendrait à foncer dans le mur à 100 km/h.” Et d’assurer que la loi a prévu, pour tous les acteurs de la filière, les moyens de protection afin de faire passer l’augmentation des prix.
“Ne ratons pas ce moment historique offert par la loi, a conclu le président de la FDSEA, Philippe Jougla. Assumons le fait que l’alimentation ne doit pas être bradée, et de dire que le coût consacré à l’alimentation par les ménages n’est pas assez élevé.”