Céréales : le blé dur compétitif face au blé tendre «sur la durée», souligne Arvalis
Réputé «irrégulier» à cause des aléas climatiques, le blé dur est compétitif «sur la durée» face au blé tendre, a souligné le 15 octobre Arvalis (institut). Le blé dur reste une culture intéressante «en pluriannuel, malgré la variabilité de production, les variabilités de qualité et les réfactions associées», selon un communiqué. Cette production a connu une chute des surfaces, tombant de 400 000 ha en 2016 à quelque 250 000 ha en 2019, puis une remontée à 287 000 ha cette année. En cause, des années difficiles qui rebutent certains agriculteurs. «En moyenne sur 13 ans, le différentiel de marges brutes entre blé dur et blé tendre est de 470€/ha en Vendée, 260€/ha en Haute-Garonne et 130€/ha dans le Loir-et-Cher», répond l’institut sur la base des données de l’Observatoire Arvalis-Unigrains et de Cerfrance. Arvalis juge «préférable de prévoir une place pour le blé dur chaque année dans son assolement pour réduire les aléas économiques, car «viser les bonnes années est risqué». L’institut rappelle par ailleurs les travaux menés pour rendre le blé dur «plus résilient», notamment des recherches sur la tolérance aux aléas climatiques, aux maladies.