Céréales : cinq mesures pour assurer leur circulation sur la Seine pendant les JO
À l’occasion d’une conférence de presse le 15 février, le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau a annoncé l’adoption d’un protocole d’accord entre la préfecture d’Ile-de-France et la profession céréalière, afin d’assurer la continuité de l’activité céréalière en amont et pendant les Jeux olympiques (JO) de Paris 2024. Le dispositif en question comprend cinq mesures, à savoir «la réduction du nombre de jours d’interruption de la navigation de dix à six jours et demi», «l’allongement des horaires des ouvertures des écluses avec une fermeture repoussée à minuit au lieu de 20h», mais aussi «l’identification des zones de stockage prioritaires pour les barges céréalières permettant leur amarrage entre les périodes d’ouverture de la circulation sur la Seine». En outre, un guichet unique visant à traiter «d’éventuelles difficultés» rencontrées par les opérateurs économiques durant les JO sera mis en place, de même qu’une méthode de travail permettant d’étudier les mécanismes de compensation «en cas de préjudices subis par les céréaliers». Pour rappel, la période estivale est «critique» pour la profession céréalière, alors que la récolte, le transport et le stockage des grains ont lieu. Sur les 3Mt de céréales qui empruntent la Seine, 1 Mt circulent à cette période de l’année, rappelle d’ailleurs Jean-François Loiseau, président d’Intercéréales (interprofession céréalière).