Volailles : les accouveurs veulent une relance rapide de l'export après l'influenza
«Nous avons besoin de retrouver notre puissance exportatrice», martèle Louis Perrault, président du SNA (accouveurs), dans un entretien à Agra Presse le 1er octobre, regrettant des lenteurs de l'administration française dans la réouverture des marchés après l'épizootie d'influenza aviaire hautement pathogène. Alors que la France a retrouvé son statut indemne le 2 septembre, «aucun pays n'a rouvert depuis», car ce statut n'est «toujours pas publié au niveau de l'OIE» (Organisation mondiale de la santé animale). Réélu à la tête du SNA lors de l'assemblée générale du syndicat, le 1er octobre à Mont-de-Marsan (Landes), M. Perrault décrit des professionnels «crispés» par le sujet, alors qu'ils avaient «proposé d'anticiper». «Depuis début septembre, il s'est passé un temps d'incubation», indique-t-il, sachant que l'export représente «35 à 40% du chiffre d'affaires» du maillon accouvage. Après un échange avec le cabinet du ministre de l'Agriculture, Louis Perrault espère que «les choses vont bouger». «La fenêtre de tir est étroite», prévient-il, «car du jour au lendemain, on peut se retrouver avec l'influenza sur le territoire». La France a récemment connu trois foyers dans des basses-cours, qui n'entraînent pas la perte du statut indemne.