Vendanges à la cave coopérative de Rabastens : une mécanique bien huilée !
La vendange est une étape qui ne laisse aucune place à l’improvisation. Retour sur l’organisation des chantiers, avec Francis Terral, président de la cave coopérative de Rabastens.
Les vendanges ont désormais bien démarré dans le Gaillacois. A la cave de Rabastens, étant donnés les volumes et le nombre de producteurs à gérer, rien n’est laissé au hasard pour cette étape. Francis Terral, président de la coopérative, revient sur cette organisation bien huilée. «Depuis quelques semaines, les adhérents fournissent régulièrement à la cave des échantillons de 200 baies sur chacune de leurs parcelles. L'évolution de la maturité de leurs raisins est ainsi surveillée, contrôlée et cela permet à la cave d’organiser l’arrivée des volumes au chai de vinification pour éviter l'afflux de vendanges qui nuirait aux objectifs qualitatifs.» Deux réunions par semaine, les lundi et les jeudi, ont pour but de coordonner tout ceci. «Autour de la table, nous avons les œnologues, l’équipe technique vigne et les responsables des machines à vendanger. Le planning des apports est présenté et nous échangeons ensuite pour affiner les prévisions. Tous les adhérents sont ensuite avertis par mail et téléphone de ce que la cave accepte de recevoir.»
Pour les blancs, c’est la cave coopérative qui pilote tout. Elle décide des vendanges, parcelle par parcelle, sur des créneaux très précis. C’est la gestion des pressoirs qui limite les apports journaliers et qui guide donc le déclenchement, ou non, des récoltes. Pour les rouges, la démarche est un peu différente. Là, ce ne sont pas les pressoirs, mais le remplissage de la cuverie qu'il faut organiser pour assembler les parcelles classées dans une même catégorie. Un système d’inscription a donc été mis en place. «Dès que le contrôle maturité correspond aux attentes de la cave, l’adhérent s’inscrit. Sauf avis contraire, il pourra vendanger dans les 2 jours qui suivent.