Une flotte de moissonneuses-batteuses renouvelée pour la campagne 2020
Le changement fréquent des batteuses initie un cercle vertueux qui profite à plusieurs acteurs du marché. Démonstration dans une entreprise de travaux agricoles basée à Montredon-Labessonnié.
Le changement fréquent des batteuses initie un cercle vertueux qui profite à plusieurs acteurs du marché. Démonstration dans une entreprise de travaux agricoles basée à Montredon-Labessonnié.
L’entreprise JPM Bousquet moissonne de Gaillac à Lacaune. Habituellement, les batteuses ne sont pas renouvelées simultanément. Prise début juin, la photo immortalise une livraison qui n’illustre qu’en partie la stratégie de l’ETA. Pour Jean-Marc Bousquet, le choix du renouvellement fréquent assure «l’accès à des machines performantes qui fonctionnent bien et sous garantie».
Les deux plus grosses sont renouvelées tous les 3 ans et la plus petite tous les 4 à 5 ans. Les trois machines sont couvertes par un contrat de maintenance sur ces durées de possession. Cette approche n’empêche pas de préserver les fondamentaux : «des machines passe-partout avec un gabarit routier compact» mais aussi «la préservation de la paille car c’est important pour notre clientèle d’éleveurs», souligne Jean-Marc Bousquet.
Meilleure donne en 2ème main
Du côté de la concession, les contrats de maintenance facilitent la reprise. Ils rendent aussi la machine d’occasion nettement plus attractive. Les clients occasion de la concession sont d’ailleurs attentifs à la provenance de la machine. «Derrière l’entreprise Bousquet, l’acheteur sait que le suivi et l’entretien quotidien sont bien réalisés, précise Didier Maurel. Pour preuve, les deux machines reprises sont déjà chez des entrepreneurs locaux. Ils font moins d’heures par campagne et le niveau de dépréciation leur convient bien».
Selon le directeur d’Albi Motoculture, les clients occasion gardent les machines 5 ans. Avant de les livrer, les mécaniciens réalisent une révision complète. La machine est accompagnée d’un contrat de maintenance qui couvre la première année de travail chez le deuxième possesseur. L’enjeu sous-jacent réside aussi dans des délais de moisson tenus chez les agriculteurs. Une fois la probabilité des contrariétés mécaniques réduite, seule la météo peut s’opposer à l’avancement de la campagne.