Un convoyeur en hauteur pour faciliter la distribution de la ration en bergerie
Cela fait plus de 20 ans que sur l'élevage des Puech, à Serres, à Alban, un convoyeur a été installé afin de faciliter la distribution de la ration sur les tapis de la bergerie. Un bon moyen de gagner en temps et en confort de travail.
Il y a plus de 20 ans, Hervé Puech a imaginé un système ingénieux pour faciliter la distribution de la ration sur les tapis d'alimentation des brebis. «Les bâtiments ne permettaient pas facilement de simplifier le travail» souligne Jean-Pierre Puech, installé sur l'exploitation familiale. «On ne peut pas, par exemple, rentrer une remorque distributrice pour amener la ration sur les tapis d'alimentation. Alors, mon père a pensé à ce convoyeur, installé en hauteur, qui alimente chacun des trois tapis de la bergerie principale et les deux tapis de l'appentis, à côté. Il a fait appel aux Ets Albouy pour mener à bien son projet. Depuis sa mise en place en 1995, nous n'avons jamais eu de souci avec. Nous avons changé une fois le tapis principal, c'est tout !»
Avec ce convoyeur, les 5 tapis sont remplis en 10 à 15 minutes. «Le principe est simple» explique Jean-Pierre Puech. «On commence par fermer les volets pneumatiques placés à l'aplomb de chaque tapis. Ensuite, on lance la distribution de la ration sur le tapis du convoyeur. Lorsque la ration arrive sur le 1er tapis d'alimentation, celui-ci se met en route. Quand le tapis est en bout de course, un capteur à sa tête permet d'ouvrir le volet à son aplomb. La ration est alors acheminée au tapis suivant. Il faut faire quelques réglages de vitesse d'avancement à chaque démarrage, mais sinon, c'est très simple. On travaille à poste fixe et il n'y a aucune charge à porter. Pour une personne extérieure qui vient travailler sur l'exploitation, la prise en main est très rapide.»
L'éleveur réalise deux distributions quotidiennes. «Dès que j'arrive le matin, je mets les trémies mobiles au-dessus des tapis en route pour apporter du concentré et que les brebis finissent les restes de la nuit. En salle de traite, elles ont à nouveau du concentré. Là encore, tout est mécanisé. Après la traite, je distribue la ration, à base d'un ensilage d'herbes (mélange d'une dizaine de plantes) et de foin. Le soir, c'est exactement le même principe.» Depuis trois ans, un autre investissement a encore diminué l'astreinte et la pénibilité du travail sur l'élevage : la mélangeuse. «Avant on chargeait le convoyeur avec une remorque distributrice. Du coup, il fallait apporter le foin dans un deuxième temps, à la main. Avec la mélangeuse, on gagne encore plus de temps et de confort de travail !»
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