Aller au contenu principal

S'équiper pour vendre en direct : «Le distributeur automatique, un vrai soulagement !»

A la Sarl «Vergers de Montdragon», Hélène et Gilles Biscond ont installé un distributeur automatique pour commercialiser les produits de l’Earl Vergers du Pont Vieux. Une véritable tranquillité gagnée par les producteurs.

«Nous pouvons aussi préparer les commandes passées par téléphone et les placer dans le distributeur, prêtes à emporter. Les clients peuvent arriver à n’importe quelle heure pour chercher leur commande.»
«Nous pouvons aussi préparer les commandes passées par téléphone et les placer dans le distributeur, prêtes à emporter. Les clients peuvent arriver à n’importe quelle heure pour chercher leur commande.»
© Le Paysan Tarnais

Aux Vergers de Montdragon, la vente directe à la ferme a la particularité de se dérouler, en fonction des saisons, sur deux lieux différents avec des horaires spécifiques à chacun. «Du 1er mai au 11 novembre, dès qu’il y a des fruits à cueillir, nous accueillons les clients dans les vergers, toute la journée du lundi au samedi et quelques dimanches» explique Hélène Biscond, la gérante de la Sarl. «Le reste de l’année, le magasin est installé dans la station, du lundi au samedi, mais uniquement l’après-midi. C’est l’organisation qui nous permet la meil-leure articulation entre la vente et les autres travaux de production et de transformation. Les deux lieux ne sont pas éloignés, ce n’est donc pas un problème. Mais en revanche, la clientèle se perd facilement dans les ouvertures.»

Du coup, il a fallu trouver une solution. «On ne voulait plus voir les gens repartir sans avoir acheté de fruits. On se posait sans cesse la question de savoir s’il fallait ouvrir finalement ou pas… C’était un stress permanent. Sans parler des dérangements puisque nous habitons sur l’exploitation. Sur un salon professionnel à Angers, nous sommes tombés sur un stand de distributeur automatique. Pour nous, ce fût une évidence : notre solution était là ! deux mois après, la commande était passée. Finies les hésitations, la culpabilisation, la surveillance… Cela fait trois ans que le distributeur fonctionne et c’est un vrai soulagement. C’est un investissement qui a un coût certes, mais au quotidien, c’est notre tranquillité que nous avons gagnée !»

Le distributeur choisi par Hélène et Gilles Biscond est entièrement modulaire. «On le configure vraiment comme on veut, c’est très souple. La base, c’est bien-sûr le module de paiement. Nous fonctionnons actuellement sans l’option «carte bancaire», mais nous avons fait mettre en place le câblage prévu à cet effet. A côté, on installe des modules de casiers de différentes dimensions. En tout, nous avons 40 casiers, avec 3 tailles adaptées à notre gamme de produits. Nous ventilons les casiers en continu. Nous avons la chance de pouvoir utiliser l’air réfrigéré de la chambre froide qui se trouve de l’autre côté du mur. Ceci dit, nous avons également prévu un caisson à l’arrière pour pouvoir installer la climatisation si besoin. Dans cette configuration, l’investissement s’élève à 20 000 €.»

A l’utilisation, le distributeur automatique est très simple d’utilisation. «Pour nous, déjà. Il faut juste rentrer un prix en face d’un casier. Ensuite, pour le recharger, on suit une trame bien établie pour ne pas avoir à changer les prix à chaque fois. Et puis, c’est très facile pour les clients aussi. Il a fallu un petit temps d’adaptation pour le paiement en espèces au niveau de la machine, sinon, tout marche très bien. Il est surtout utilisé sur les temps de fermeture mais on se rend compte que les gens s’en servent également pendant l’ouverture du magasin. On observe que de nouveaux clients s’y mettent. Les hommes, par exemple, s’arrêtent sur leur trajet pour nous acheter des fruits en rentrant du travail. »

S. LENOBLE


Retrouvez l'intégralité du dossier «S’équiper pour vendre en direct à la ferme et/ou sur les marchés» dans l'édition papier et l'édition en ligne

Pas encore abonné ? Découvrez nos offres !

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout le Paysan Tarnais

Les plus lus

Un préfet à l'écoute des problématiques agricoles tarnaises

Les agriculteurs sensibilisent le nouveau préfet du Tarn, Laurent Buchaillat. Après la théorie en préfecture, place au terrain…

La Région répond aux inquiétudes de la profession tarnaise

Chambre d’agriculture, syndicats et autres OPA ont échangé avec les élus régionaux sur les aides et dispositifs d’aide de l’…

FCO 3 : une partie du Tarn passe en zone régulée

Un foyer de FCO 3 a été confirmé la semaine passée en Corrèze. Ainsi, de nouvelles règles s’appliquent pour une partie du Tarn…

Un nouveau préfet déjà à l'action dans le Tarn

Laurent Buchaillat a prévu de rencontrer l’ensemble des acteurs du territoire pour mieux s’imprégner des différents enjeux du…

Annie Genevard : une visite qui restera épizoodique

En visite dans le sud du département sur une exploitation bovine le lundi 4 novembre, la ministre de l’Agriculture Annie…

Arrachage : un dispositif pour compenser les pertes

La mesure de réduction définitive du potentiel viticole, dernièrement annoncée par le Ministère de l’agriculture, a suscité de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site le Paysan Tarnais
Consultez le journal le Paysan Tarnais au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal le Paysan Tarnais