Semences : la coopérative Arterris investit 14 M€ dans ses usines
La coopérative Arterris investit 14 millions d'euros (M€) dans la modernisation et la diversification de ses usines de semences, a-t-elle annoncé le 4 décembre. Davantage de bio, de soja et légumes secs, moins de blé dur: la production des trois usines dans l’Aude et les Bouches-du-Rhône s’adapte aux évolutions du marché. Une première tranche de travaux vient d’être livrée, qui concerne principalement Castelnaudary (9,5 M€). Le site réserve un bâtiment au traitement et au stockage des semences bio hybrides. Une nouvelle ligne d’enrobage est installée, permettant l’utilisation de biostimulants. De nouvelles espèces, soja et hybrides bio, sont désormais traitées. La deuxième phase du projet (3,5 M€) à Castelnaudary doit s’achever en septembre. Elle comprend une nouvelle ligne de production bio, une autre pour le triage et calibrage des «graines fragiles» de colza, tournesol, soja, légumes secs. L’effort d’investissement est élevé, par rapport aux 80 M€ que pèse l’activité semences d’Arterris (chiffre d’affaires consolidé d'1 Mrd€). «À la clé, nos capacités augmentent: les semences de maïs, tournesol sont 100% disponibles fin février et non plus en mars», souligne le directeur d’activité Thierry Gestain. La production bio doit tripler en deux ans.