Réussir la récolte de l’herbe avec des équipements performants
Les constructeurs innovent pour s’adapter aux attentes des utilisateurs de matériels de récolte des fourrages, qui recherche à travailler plus vite tout en conservant une qualité de fourrage optimale. Témoignage d'un utilisateur d'andaineur double rotor.
Au Gaec Lous Gachous, à Rouffiac, la cinquantaine d'hectares consacrée aux surfaces fourragères est récoltée en foin. Composée en grande partie par du trèfle et de la luzerne, les fenêtres de travail sont très courtes. «Quand le beau est là, il faut aller vite et bien» souligne Jean-François Esteveny, associé avec sa fille Clarion, au sein de ce Gaec, et sur lequel son épouse, Monique, est salariée. «Et bien-sûr, les passages doivent se faire dans la matinée pour ne pas briser le foin. Jusque là, nous faisions avec un andaineur simple de 4,5 m. Mais depuis quelques années, avec l'agrandissement à l'installation de Clarion, nous avions vraiment besoin de gagner en débit de chantier !»
L'andaineur double rotor à dépose centrale s'est rapidement imposé étant donné l'organisation des chantiers de foin des Esteveny. «Après avoir fauché, nous fanons une première fois le lendemain matin avec une faneuse de 8,70 m de large, composée de 8 petites toupies» explique Jean-François Esteveny. «Le lendemain, on repasse en divisant le régime de rotation des rotors par 2, pour ne pas du tout abîmer le foin. Cela forme 4 petits andains qui sont repris le jour d'après, toujours avec la faneuse en vitesse réduite. Nous faisons parfois un 4ème passage avec le même outil en première coupe. Du coup, avant d'andainer, le fourrage est déjà très sec. Nous n'avions donc pas besoin d'avoir deux andains, mais plutôt un seul andain. A largeur équivalente, on ne bouge le foin qu'une seule fois !»
Les Esteveny ont choisi un andaineur Kuhn GA 8121 trainé en 8 m. Une marque qu'ils apprécient pour sa solidité et le bon service après-vente du concessionnaire. La nouvelle machine a fait sa première campagne le printemps dernier et les éleveurs sont particulièrement satisfait de leur choix. «Nous gagnons vraiment du temps sur les chantiers de foin. Déjà, cet andaineur est très maniable. Comme il est autodirectionnel, il est tout le temps dans l'alignement du tracteur. C'est très simple pour aller dans les coins et manœuvrer en marche arrière. Les 6 roues sous chaque toupie et l'essieu tandem permettent en plus d'avoir un très bon suivi du terrain. On peut très facilement régler la hauteur des dents par rapport au sol grâce à une manivelle. Au final, on ne laisse vraiment pas beaucoup de foin par terre. Et puis derrière, on a un seul gros andain d'une largeur constante d'1,5 m. A la sortie de la presse balles carrées, les bottes sont bien plus régulières !»
S. LENOBLE
Retrouvez l'intégralité du dossier récolte de l'herbe dans l'édition en ligne
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