PLF 2022 : les Chambres déçues de ne pas obtenir d'engagement de stabilité budgétaire
«Nous n'arrivons pas à avoir un engagement de l'Etat sur la stabilité budgétaire, c'est extrêmement décevant», a déploré Sébastien Windsor, le président de l'APCA (chambres d'agriculture), lors d'une conférence de presse le 30 septembre. Les ressources des chambres prévues dans le projet de finances (PLF) pour 2022 sont stables, mais le réseau consulaire – qui a entamé la mise en œuvre de son plan stratégique pour 2025 – demande «une visibilité budgétaire sur trois ans au moins». Selon M. Windsor, «on n'a jamais eu autant besoin qu'aujourd'hui d'accompagner les agriculteurs». Et d'illustrer : «Nous avons 90 ETP (équivalents temps plein, NDLR) mobilisés sur la réduction des traitements phytosanitaires. Avec le conseil stratégique sur les phytos, nous voulons embaucher une centaine de personnes en plus demain.» Deuxième sujet d'agacement pour l'APCA: la réforme du statut des salariés des chambres, qui date de 1952 et manque d'attractivité, selon les élus. Le gouvernement a jusqu'à juin 2022 pour publier une ordonnance prévue par la loi Asap, permettant de démarrer les négociations. Or, «les organisations syndicales [de salariés] et nous-mêmes sommes déjà prêts à travailler», presse Christophe Hilairet, le secrétaire général de l'APCA.