Phytos : un projet de décret sur les CEPP fixe de nouvelles obligations
Un projet de décret sur les CEPP (Certificats d’économie de produits phytos), mis en consultation du 20 septembre au 10 octobre, «précise les modalités de calcul des obligations pour 2022 et 2023 (période de deux ans au lieu d’un an, fixation du niveau des obligations, modification de la période de référence)», indique le ministère de l’Agriculture. Le dispositif de CEPP, entré en vigueur en 2016, repose sur la mise en place d’actions visant à réduire les phytos. «L’obligation annuelle de réalisation d’actions de chaque obligé est égale à 15% de sa référence des ventes ou des achats. Son respect s’apprécie au regard de la moyenne des actions réalisées annuellement sur la période du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2023», d’après le projet de décret. Auparavant, l’obligation était égale à 20% de la référence des ventes ou des achats, mais l’assiette de calcul inclut désormais les traitements de semences. Le ministère rappelle d’autres évolutions qui sont d’ores et déjà prévues par la législation ou la réglementation actuelle au 1er janvier 2022, comme l’élargissement du périmètre des obligés aux «personnes auprès desquelles la redevance pour pollutions diffuses est exigible». Cela comprend les agriculteurs qui importent des phytos, les applicateurs qui exercent comme prestataires de service l'activité de traitement de semences.