Moderniser les éléments du semoir et miser sur l'autoguidage
Anthony Compan a choisi de faire durer un Sola 9 rangs pour implanter les cultures de ses clients. Les éléments ont reçu de nouveaux accessoires qui se sont montrés rapidement efficaces.
Après la reprise de ce matériel de 2007 à une autre entreprise, Anthony Compan a passé l’inter-rang à 65 cm. Ce choix s’est articulé entre les besoins des clients mais aussi des contraintes de la précédente configuration du tracteur : «Auparavant avec le jumelage et les roues étroites, on remarquait un tassement du sol. En parallèle, les manipulations du jumelage faisaient perdre du temps à ce tracteur qui fait d’autres travaux», se souvient l’entrepreneur. La monte pneumatique est désormais davantage conventionnelle et apporte une meilleure polyvalence.
500 € PAR ÉLÉMENT POUR RÉNOVER ET AJOUTER LE CHASSE-MOTTES
La première saison avec le semoir a révélé que les éléments semeurs étaient inadaptés. «Il avait travaillé dans des limons mais ici, dans les argiles, ça n’allait pas, explique Anthony Compan. On a changé les disques ouvreurs et revu le système de roues plombeuses. Les pièces d’usure, bagues et roulements ont été changés ou remis en état.»
L’entrepreneur a aussi ajouté des chasse-mottes adaptables auprès de la concession G2M. L’accessoire a prouvé son efficacité : «à 280 € HT par élément et au vu du résultat, c’est incontournable. Il évite au semoir de pianoter. Il faut bien régler la tension et son poids suffit à faire du bon travail. Il crée une terre fine et déplace bien les mottes même sur des labours peu détruits.»
LE GPS POUR BIEN TRAVAILLER EN BIO
Installée à Castanet, l’entreprise sème plusieurs centaines d’hectares de maïs, tournesol, soja, sorgho mais aussi de chia. Une culture nouvelle qui demande plus de soin pour lutter contre le salissement. La luzerne bio requiert également une lutte contre les adventices bien suivie. En général pour ces travaux de semis, le Sola 9 rangs couvre 4,5 à 5 ha/heure. Pour Anthony Compan, l’autoguidage RTK participe à cette performance de vitesse mais il apporte surtout une précision qui lui permet de proposer un service de travail du sol complet avec du binage. La reprise de lignes bien droites fait que «tous les travaux post-semis sont facilités. Je me concentre ainsi sur le travail de la bineuse.» Grâce à l’autoguidage, les traceurs ont été retirés. C’est «moins de problèmes au transport sur route ou dans les branches des chemins mais aussi moins de risques qu’il tombe sur quelqu’un quand on descend vérifier le semoir», souligne l’entrepreneur.
F. Roussel