Machines à vendanger : toujours plus précises et plus efficaces !
Grâce aux nouvelles technologies, les machines à vendanger gagnent en automatismes et en performances. Bilan de la récolte gaillacoise 2015 et témoignage de la Cuma de Mailhoc qui tourne sur une centaine d’hectares et renouvelle tous les 5 ans sa machine.
A la Cuma de Mailhoc, la machine à vendanger a été renouvelée cette année. «Nous la changeons tous les 5 ans» explique Mathieu Costes, tout nouveau président de la Cuma et responsable de l’entretien de la vendangeuse. «Nous trouvons que c’est un bon rythme pour avoir un équipement toujours performant et en bon état. Nous avions une New Holland 6040. Nous avons opté pour le modèle 9040 de la même marque. Nous étions très contents du service après-vente, nous avons donc voulu continuer à travailler avec le même concessionnaire.»
La nouvelle machine à vendanger a réalisé sans encombre sa première campagne. «Elle est très agréable à conduire et nous avons pu apprécier plusieurs nouveaux équipements comme l’automatisation de la gestion du nivellement. On ne touche plus à rien dans les devers. Depuis la cabine, nous pouvons aussi très facilement ajuster la hauteur de la tête de récolte. Et puis, le pincement des bâtons se règle afin de s’adapter à tous les types de vignes. Enfin, la nouvelle machine est équipée d’un moteur qui gère de manière optimal son régime moteur. Cela permet de réduire de 30% la consommation de carburant. Ce n’est pas négligeable !»
Une dizaine d’adhérents se servent de la machine à vendanger. Le salarié de la Cuma n’est pas sollicité pour la conduite. «Nous sommes 4 adhérents à nous relayer pour faire les vendanges. Pour récolter une centaine d’hectares, on pourrait passer à deux chauffeurs. Mais nous avons tous des vendanges manuelles à faire. Du coup, être plus nombreux nous donne plus de souplesse pour gérer à la fois la conduite pour la Cuma et le travail sur nos exploitations respectives.»
Un planning complexe mais gérable
C’est un autre adhérent de la machine, Damien Bezio, qui gère le planning. «Quand le raisin arrive à maturité, chacun s’annonce. Il y a beaucoup de choses à prendre en compte pour l’organisation des chantiers. Déjà, pour la cave de Labastide, il faut vendanger certains cépages sur des journées bien définies. Ensuite, nous avons dans le groupe un coopérateur en agriculture biologique. Il faut démarrer la journée par ses chantiers. Ce sont également des journées où les coopérateurs conventionnels ne peuvent pas livrer. A tout ça, il faut aussi ajouter les contraintes géographiques. Nous vendangeons sur un secteur d’environ 5 km de rayon. Cela peut représenter jusqu’à 2 h de route dans la journée. Nous essayons donc de regrouper les chantiers au maximum. Ceci dit, nous n’avons jamais eu de problème particulier. Avec l’efficacité de la machine, les surfaces qu’il y a à vendanger et les arrières saisons qui sont généralement belles dans notre région, on arrive toujours à se caler !»
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