Les vendanges débutent dans le Gaillacois
L'année s'annonce «dans la normale» avec des grappes en quantités. Les derniers jours avant la récolte sont primordiaux pour assurer une bonne qualité.
Les vendanges ont débuté sur les parcelles de Sauvignon les plus précoces et pour les cépages qui vont servir à élaborer les méthodes gaillacoises. Le gros des vendanges démarre cette semai-ne avec les Gamay, puis suivront les autres cépages en rouge et enfin ceux dédiés aux blancs doux.
On retiendra surtout de cette année, la forte pression des maladies. «Mais les vignerons s'en sortent plutôt bien sauf quelques accidents», constate Virginie Viguès, conseillère spécialisée à l'antenne de la Chambre d'agriculture à Gaillac.
La récolte s'annonce donc plutôt bonne en terme de quantité. «On est sur une année classique» ajoute Virginie Viguès. La qualité dépendra surtout des prochains jours» estime la conseillère de la Chambre d'agriculture (interview réalisée mercredi 29 août NDLR). En effet, certains secteurs souffrent de la sécheresse de cette fin de campagne. Les pellicules des baies sont souvent fines et le risque botritys est fort, surtout s'il venait à faire des excès d'eau avant la vendange. «Il faudrait un peu d'eau mais pas trop, de l'ordre de 15 mm, pour bien faire.» Une eau qui ne sera pas venu puisque le wee-end dernier a été sec et ensoleillé.
Attention au vers de la grappe
Cette année, la pression du vers de grappe a été importante, avec de nombreuses perforations qui augmentent le risque botrytis. La situation n'est toutefois pas homogène en terme de maturité et certains secteurs comme le plateau Cordais ou Lagrave souffrent plus du temps sec et chaud que d'autres.
A la cave de Labastide, les premières grappes avaient déjà franchies les portes des entrepots en début de semaine. Pierre Arnaud, le directeur technique de la cave coopérative est sur la même longueur d'ondes : une année «normale» avec une vendange qui commence début septembre. «La récolte va être très rassemblée, car il y a peu d'écarts entre les cépages» constate-t-il. Seul regret pour lui aussi «ne pas avoir eu un peu d'eau fin août», mais précise-t-il, il ne faut pas dramatiser. «Il faudra désormais attendre les premiers volumes rentrés pour avoir les premiers retours sur la qualité. On s'attend à une bonne récolte !»
A. Renault
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